LES MICROZYMAS D’ANTOINE BÉCHAMP
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LES MICROZYMAS D’ANTOINE BÉCHAMP

Thierry Casasnovas
L'ÉQUIPE RGNR
12/02/2024

Au XIXème siècle, le Pr. Antoine Béchamp, principal contradicteur à la vision de Louis Pasteur, découvre des micro-cellules mesurant entre 30 et 60 nanomètres de diamètre qu’il nommera les “microzymas”. Béchamp constate que ces microzymas sont présents dans tous les êtres vivants, du règne végétal au règne animal et humain, et revêtent un rôle capital dans les processus de la vie. Ces microzymas seraient les “nanobes” ou “nanobactéries” découverts par les géologues et biologistes, et les “somatides” découverts par le biologiste Gaston Naessens. Béchamp les appellent aussi “virus-gènes”.

RAPPEL DES NOTIONS QUI OPPOSENT PASTEUR ET BÉCHAMP

La théorie des germes aussi appelée théorie microbienne de Pasteur

Pour Pasteur, la présence des “germes” (autrement dit les “microbes”) dans les tissus des malades permet de démontrer que les microbes génèrent la maladie. Il va même plus loin en affirmant que les microbes pathogènes sont la cause unique des maladies, ce qui nous décharge de toute responsabilité dans l’apparition des maladies. À chaque germe une maladie, et à chaque maladie un vaccin. Cette vision réductrice se déconstruit facilement aujourd’hui avec la compréhension du diabète, de l’arthrose, de la dépression ou encore du cancer. De plus, rappelons que les microbes sont les premiers occupants de la planète, et que l’humain a depuis toujours évolué en leur présence. Pour Béchamp, “les microbes ne sont rien, le terrain est tout”, ce qui signifie que les maladies proviennent avant tout d’une altération profonde du terrain, et non de la présence des microbes. La présence de ces derniers ne sont pas la cause, mais la conséquence de l’altération même du terrain.

La panspermie atmosphérique, la contagion et l’asepsie de Pasteur

Pour Pasteur, les microbes ne peuvent pas apparaître spontanément de façon endogène dans le milieu intérieur des organismes vivants. Les germes sont donc transmis uniquement par contagion aérienne, c’est la théorie de la panspermie atmosphérique. Ainsi, un être vivant considéré comme sain peut être infecté par un germe transmis par l’air ambiant et développer en conséquence des troubles pathologiques. Pasteur partait donc du postulat qu’il n’y aurait pas de germes à l’état normal dans un tissu vivant ou dans le sang et qu’il fallait donc déployer des procédés d’éradication des micro-organismes potentiellement pathogènes, c’est ce qu’il nomme “asepsie”. Pour Béchamp, les microbes existent à la fois dans le milieu environnant extérieur, mais aussi dans notre milieu intérieur jusqu’à l’intérieur même de nos cellules (comme les virus dormants dans l’ADN de nos cellules).

Le monomorphisme microbien de Pasteur 

Contrairement à Pasteur, Béchamp affirme que les microbes peuvent se transformer de façon réversible : un virus peut devenir une bactérie, une bactérie peut se transformer en mycobactérie (champignon), et ce en fonction des variations et des besoins du terrain. Ainsi, chacun de nous aurait des microbes en parfaite adéquation avec son terrain. Ces mutations microbiennes se nomment le pléomorphisme. Plus tard, Jules Tissot démontre qu’en modifiant certains paramètres physico-chimique du milieu intérieur, on obtient des transformations réversibles virus-bactérie-champignon. Cela s’oppose au monomorphisme soutenu par Pasteur qui veut que la nature d’un microbe ne peut pas évoluer : une bactérie restera toujours une bactérie.

LES MICROZYMAS COMME UNITÉ DE BASE DU VIVANT

Pour Antoine Béchamp, ce sont les microzymas qui sont réellement l’unité de base du vivant, et non la cellule à noyau des eucaryotes. Les microzymas seraient la première manifestation de l’énergie dans la matière, c’est la forme vivante réduite à sa plus simple expression, ils seraient indestructibles et sans eux la vie ne peut se manifester nulle part. Ils sont donc le fondement même de la vie. D'ailleurs, les diverses cellules seraient construites par les microzymas. Les microzymas synthétisent aussi les enzymes ou zymases, des substances chimiques étonnantes encore mystérieuses qui permettent toutes les transformations chimiques au cœur du vivant.

On retrouve les microzymas partout, dans l’air et au sein même des êtres vivants organisés. À l’observation, ils sont décrits comme des amas de points brillants qui sont composés d’une membrane et d’un cœur probablement en cristal de silicium. Le biologiste Gaston Naessens observe au travers du somatoscope (type de microscope qu’il a créé lui-même) des formes des particules brillantes mobiles qui sont polymorphiques et qu’il appelle “somatides”. Le Dr Debré décrit également l’observation de “corpuscules-germes” comme des amas de points brillants. Il se pourrait que ces scientifiques observent la même chose mais en font une interprétation différente.

Les microzymas seraient polymorphiques en fonction des besoins de notre terrain. Les récentes découvertes en microbiologie montrent en effet l'apparition endogène et spontanée de microbes en fonction des paramètres du milieu intérieur, et non liée à une contagion extérieure, on appelle cela “endogenèse microbienne”. Ces apparitions endogènes seraient possibles gr'ce aux microzymas qui opèrent des transformations successives. D’ailleurs d’après Béchamp “les microzymas sont la racine même de l’organisation ; sans eux pas d’organisation et pas de matière vivante.”. Ils construisent et déconstruisent, ils forment les cellules ou les microbes en fonction de l’état du terrain, et inversement une cellule qui se décompose redevient microzymas. Ces transformations auraient lieu dans le but d’effectuer un travail particulier répondant aux besoins du terrain. Le Dr Alain Scohy précise “Là encore, nous pouvons confirmer cette réalité par nos observations. Nous avons pu observer par exemple le crachat d’une personne souffrant d’infection chronique trachéale. L’examen montrait de manière claire des bactéries ressemblant à des borrelias. Après 18 heures sur la paillasse du microscope, sur la même lame, les bactéries avaient disparu complètement et les microzymas qui les constituaient avaient construit ce qui semble correspondre à un véritable arbre bronchique. Nous pouvons donc mettre de côté toutes les peurs, à la mode aujourd’hui, autour de la soi-disant maladie de Lyme.

Les microzymas contiendraient aussi les informations génétiques, Béchamp les appelant aussi “virus-gène”. Comme nous l’avons vu précédemment, les microbes, tels que les virus, peuvent véhiculer une information d’un individu à un autre. Pourtant ils peuvent ne pas se développer ou proliférer chez d’autres organismes, car ces microbes sont avant tout des agglomérats de microzymas qui s’unissent pour effectuer un travail spécifique répondant à un besoin particulier et momentané. Or, les microzymas ne se multiplieraient jamais dans un organisme qui n’est pas le leur, ce qui explique entre autres choses la difficulté de faire perdurer une greffe ou une transfusion chez un individu.

LES MICROZYMAS CHANGENT NOTRE COMPRÉHENSION DE LA SANTÉ

Si les microzymas peuvent former de nouvelles cellules et de nouveaux microbes de façon endogène, et rendre possible le polymorphisme, alors cela montre que la maladie ne vient pas de l’extérieur, mais que tout part des paramètres intérieurs (notre terrain). La présence de microbes associée à des maladies serait donc la conséquence de l’altération d’un terrain (encrassement), et non la cause même de ces maladies. De la même façon, ce ne sont pas les mouches qui provoquent les déchets, ce sont les déchets qui attirent les mouches. L’endogenèse microbienne permet notamment le nettoyage du terrain par le travail des microbes et ainsi tendre vers le rééquilibrage des paramètres du terrain. Ce postulat sera confirmé par Jules Tissot qui prouve à l’aide de photographies que les organismes vivants produisent eux-mêmes des bactéries et des virus. Les maladies associées à des germes seraient en réalité des processus de guérison. Mais attention, ces processus peuvent toujours se confronter à des graves complications voire à la mort lorsque le terrain est profondément altéré et carencé. Béchamp constate d’ailleurs que les globules blancs sont remplis de microzymas vivants qui se déplacent à l’intérieur du cytoplasme, ce qui nous amène à l’hypothèse que l’une des fonctions des globules blancs serait de transporter les microzymas là où il y en a besoin pour nettoyer et réparer.

D’un autre côté, Gaston Naessens observe que les somatides se transforment en fonction de l’état du système immunitaire d’une personne. Ainsi, à l'aide d'un simple test sanguin, il serait possible de dépister des maladies dégénératives, comme le cancer par exemple, et d’établir le stade d’évolution de la maladie. En effet, les somatides commencent à présenter des anomalies dans des stades précancéreux avant que la tumeur n’apparaisse, et il est possible d’empêcher l’apparition de la tumeur en rétablissant le terrain gr'ce à des facteurs comme la volonté réelle de guérir, la responsabilisation face à sa maladie et le mode de vie. Il crée d’ailleurs un produit, le 714X, constitué de camphre chargé d’une molécule d’azote, de sels minéraux et d’oligoéléments, pour aider au renforcement du système immunitaire et faire face aux maladies de stade avancé. Rappelons aussi que toute cellule est construite par les microzymas, et notons que le noyau de la cellule apparaît alors comme un réservoir de microzymas stockés pour une éventuelle production de nouvelles cellules. Lorsque les microzymas sortent de la cellule, se multiplient et b'tissent de nouvelles cellules, cela se manifesterait par une déformation du noyau qui amène notre médecine à parler de “cancer”.

Les microzymas sont capables de métaboliser certaines substances par un mécanisme de nutrition. Alain Scohy ajoute “On retrouve au niveau du MICROZYMA les diverses phases classiques que sont la digestion, l’assimilation, la respiration et la désassimilation. L’alcool de la fermentation alcoolique est en fait un produit de désassimilation du sucre ! Il faut savoir que ce travail de désassimilation peut être à l’origine de la fabrication de toxines : c’est ce que l’on observe dans le déroulement de certaines maladies comme les toxi-infections : le tétanos, le botulisme, la diphtérie, etc.. Dans ce cas, les microzymas, faute de certains éléments comme la vitamine C, rejettent des toxines particulièrement néfastes. Ils n’ont pas pu métaboliser complètement les substances ingérées : cela fait penser au mono-oxyde de carbone rejeté par certains poêles encrassés et mal entretenus”. Cette observation nous rappelle l’importance d’apporter suffisamment de micronutriments à notre organisme pour soutenir la santé, et particulièrement en faisant attention aux carences en vitamine C et vitamine E.

Dr. Ghislaine Lanctôt disait : "Depuis 150 ans, les autorités ont réussi - et parviennent toujours - à imposer la médecine pasteurienne envers et contre tout. Envers et contre le bon sens, envers et contre la nature elle-même. Mais la nature a toujours le dernier mot... malheur à qui l’oublie ! Choisir entre Pasteur et Béchamp, c’est beaucoup plus qu’un choix de santé, c’est un choix de vie. La somatide est immortelle, elle est la source de la vie.” Les microzymas viennent donc inverser le paradigme pasteurien !

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