En raison des dogmes de la science classique matérialiste, la médecine a complètement ignoré le rôle de l’esprit, et plus largement de l’énergie, dans la santé. Néanmoins, ce n’est pas parce que l’esprit a un pouvoir de guérison qu’une simple pensée positive mène invariablement à la guérison physique. Parce que l’esprit a ses secrets, il faut savoir comment l’entraîner et bien l’utiliser pour activer nos super pouvoirs de guérison et de transformation de notre vie. À la différence d’une lampe qui propage une lumière incohérente dans des directions aléatoires, transformez votre esprit en un rayon laser où les rayons lumineux parallèles les uns aux autres sont capables de littéralement découper des matériaux.
CHANGER NOS CROYANCES ET NOS PERCEPTIONS
Mahatma Gandhi disait « Vos croyances engendrent vos pensées, vos pensées engendrent vos paroles, vos paroles engendrent vos gestes, vos gestes engendrent vos habitudes, vos habitudes engendrent vos valeurs et vos valeurs engendrent votre destin ». Les croyances ont un impact majeur sur notre biologie. Si vous croyez intimement que vous n'arriverez jamais à avoir une relation amoureuse durable, toutes vos actions seront sans le vouloir à l’image de cette croyance et vous conduiront inévitablement à ce que vous redoutez. Le prophète Job dit d'ailleurs dans la Bible « Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint » (Job 3:25). À l’inverse, si vous croyez profondément que vous allez guérir, alors le corps se mettra en disposition pour se régénérer et des miracles peuvent se produire.
Pourtant, vous avez beau vous répéter encore et encore que vous allez guérir, vos cellules n’y croient pas lorsque vous interrogez votre corps avec les tests musculaires de kinésiologie. C’est parce que notre croyance ne dépend pas de notre conscient mais de notre subconscient ! Nous ne serions conscients que d’environ 5 % de notre activité cognitive, plus de 95 % étant dirigé par notre subconscient. Ce dernier a enregistré toutes nos expériences de vie et les paroles reçues depuis l’enfance, qu’elles soient positives ou négatives, et il en a fait des programmes. L’enfance est une période clé dans la programmation du subconscient. Rima Laibow montre qu’entre la naissance et l’'ge de 2 ans, le cerveau fonctionne surtout sur les ondes lentes delta. Puis de 2 à 6 ans, le cerveau fonctionne sur les ondes thêta. Les informations perçues par un cerveau en mode delta et thêta atteignent notre subconscient. En tant que parents, nos paroles et nos actes contribuent donc à construire leurs croyances sur eux-mêmes et sur le monde. Et in fine, favoriser leur santé physiologique et émotionnelle. En tant qu’adultes, nous devons également faire attention aux messages subliminaux incorporés dans les films, les publicités, les discours politiques, les médias qui sont les professionnels du conditionnement mental. François Roustang, célèbre psychiatre et hypnothérapeute insiste sur le fait que nous sommes en permanence en état d’hypnose collective, qu’on le veuille ou non.
Puisque notre conscient, notre volonté, n’est pas en mesure de changer nos croyances, il faut trouver les voies pour reprogrammer notre subconscient. Le biologiste Bruce Lipton en énumère trois principales :
- La répétition de nouveaux comportements permet de créer des schémas neuronaux et de les renforcer. Cette répétition va créer des habitudes qui vont devenir des programmes automatiques de votre subconscient. La thérapie comportementale et cognitive s'appuie sur ces changements durables des comportements.
- L’hypnose permet d’induire une grande proportion d’ondes thêta et delta. Quand le cerveau est baigné dans ce type d’ondes, vous pouvez contourner le conscient et envoyer un nouveau programme à votre subconscient. Cet état place la personne dans un état de suggestibilité et il est aussi possible de lui faire adopter un comportement qu’elle n’aurait pas adopté dans son état habituel. Quand le corps rentre en sommeil, le cerveau produit aussi des ondes thêta. Il est donc possible de jouer des séances d’hypnose alors que vous vous apprêtez à aller vous coucher.
- Les psychologies énergétiques (PSYCH-K, EMDR, EFT, etc.) peuvent modifier très rapidement vos programmations mentales.
Le Dr Harold G. Koenig, professeur de médecine à l’Université Duke et auteur du livre Handbook of Religion and Health a étudié plusieurs centaines de travaux concernant le lien entre foi, spiritualité, religion et santé. Il en conclut que les personnes qui nourrissent des croyances spirituelles ont une meilleure santé mentale, une meilleure fonction immunitaire, une meilleure résistance au stress que les patients qui n’ont aucune croyance spirituelle1. Les effets bénéfiques de la foi sur la santé reposeraient en partie sur le fait que l’existence d’une vie après la mort, ainsi que l'œuvre et la présence bienveillante d’un Père céleste, offrent de l’espoir et une réponse rassurante à la mort.
1 Source : Religion, spirituality, and health: a review and update, 2014 (Harold G. Koenig)
Exercices pratiques : voir notre article sur les quatre leviers pour instaurer de bonnes habitudes.
NE PLUS RAISONNER EN TERME DE MATIÈRE MAIS D’ÉNERGIE-INFORMATION
Dans notre réalité matérialiste tridimensionnelle, pour obtenir quelque chose, il faut agir sur la matière par la matière. Par exemple, si nous voulons améliorer notre microbiote, nous allons alors changer d’alimentation, si nous voulons renforcer notre immunité, nous allons pratiquer l’exposition volontaire au froid, etc. Mais il se pourrait que nous puissions agir autrement (ou encore mieux, de façon complémentaire), en détournant notre attention de ce qui est matériel, en ouvrant notre conscience à ce qui est énergie et information et donc en passant au-delà du simple esprit rationnel autobiographique (conditionné). Là où nous plaçons notre attention, c’est là où nous plaçons notre énergie. Les techniques de visualisation et de méditation sont des exercices formidables pour nous entraîner à nous détourner de nos pulsions de regarder notre portable, de penser à répondre à l’email de notre collègue, de nous rappeler la remarque désobligeante de notre conjoint… Ces techniques, qui élèvent notre fréquence vibratoire, permettraient ainsi d'accéder à l’information provenant des dimensions supplémentaires où le temps et l’espace n’existent pas.
Exercice pratique : visualisez et ressentez l’immensité du vide, l’espace sombre et infini autour de vous. Focalisez-vous uniquement sur l’énergie. En maintenant votre concentration dessus, votre cerveau va alors modifier ses ondes cérébrales pour générer plus d’ordre et de cohérence. Lorsque vous sentez que votre esprit a envie de faire autre chose et d’abandonner, mais que vous ne l’écoutez pas et que vous revenez à votre visualisation, c’est toujours une réussite. Ce n’est plus votre programme conditionné qui est au commande. Continuez !
CULTIVER LE MOMENT PRÉSENT
Nous vivons généralement dans le connu, c’est-à-dire soit dans le passé familier (rumination) ou dans l’avenir prévisible (anxiété). Il en découle un vagabondage mental qui est associé au réseau de mode par défaut (MPD). Le MPD est un réseau constitué des régions cérébrales actives lorsqu'un individu n'est pas focalisé sur un élément ou une t'che, autrement dit lorsqu’il est au repos. Le cerveau est certes au repos, mais il est néanmoins actif : « Il serait peut être pas mal que je change la présentation de mon site internet. Il faut que je pense à acheter des boîtes de rangement… » C’est pourquoi le neurologue Marcus Raichle, à l’origine de sa découverte, l’appelle aussi énergie noire. Lorsque notre cerveau rumine des souvenirs négatifs passés ou anticipe des craintes futures, il est aussi en mode par défaut : « J’ai le sentiment que Béatrice ne m’a pas salué amicalement aujourd’hui. Si j’exprime mon désaccord à la prochaine réunion, je suis sûre que Laurent va me prendre en grippe… ». L’égo, le « moi je », est caractéristique de ce mode où nous sommes entraînés dans un flot de pensées aléatoires négatives qui nous éloignent de la beauté du moment présent. Elles sont malheureusement accompagnées d’émotions qui entraînent des réactions biochimiques dans l’organisme, telle que l’augmentation du taux de cortisol, l’hormone de stress. Ce mode a été nécessaire pour la survie de notre espèce car il permet d’identifier et de se souvenir plus rapidement des dangers mais le MDP impacte aujourd’hui notre paix intérieure, notre état de cohérence globale.
À l’inverse, le moment présent représente l’inconnu où se trouve toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Le célèbre best seller Le pouvoir du moment présent de Eckart Tolle nous enseigne la paix intérieure à travers l’instant présent, qui transcende l’égo, et donne accès à l’état de gr'ce. La présence à soi, dans l’ici et maintenant, est un paramètre indispensable pour décupler le pouvoir de notre esprit. Il nous enseigne par ailleurs que le pouvoir du moment présent est dans le l'cher prise : « Le fait de ne pas l'cher prise endurcit la forme psychologique, la carapace de l'ego, et crée un fort sens de dissociation. Vous percevez le monde autour de vous et les gens en particulier comme une menace. Ceci s'accompagne de la compulsion inconsciente de détruire les autres par le jugement, ainsi que du besoin de rivaliser et de dominer. Même la nature devient votre ennemi et c'est la peur qui gouverne vous perceptions et vos interprétations. [...] En vous existe quelque chose qui n'est pas affecté par les circonstances changeantes de votre vie et vous ne pouvez y avoir accès que par le l'cher-prise. Ce quelque chose, c'est votre vie, votre être même, qui se trouve éternellement dans le royaume intemporel du présent. »
Exercice pratique : Si vous vivez une situation désagréable, reconnaissez simplement que vous voulez en sortir. Puis, ramenez votre attention sur le moment présent en essayant d’observer avec un regard extérieur vos pensées vous traverser, sans jugement, sans vous y accrocher, sans essayer de les contrôler. Par conséquent, il n'y a ni opposition ni négative émotionnelle. Continuez à mettre en pratique le l'cher-prise et le détachement en vous retenant d'étiqueter le présent, et ce, jusqu'à l'obtention du résultat voulu. Vous allez ainsi développer de plus en plus l’intuition.
SE METTRE EN ÉTAT DE COHÉRENCE
L’état de cohérence peut se définir comme un état d’ordre, de synchronisation et d'harmonie au niveau physique, émotionnel et mental. L’état cohérent peut se mesurer à la fois au niveau du cerveau (cohérence cérébrale) et au niveau du cœur (cohérence cardiaque). Nous vous invitons à lire notre sujet p. 68 pour comprendre comment les deux sont reliés et interdépendants. La cohérence cœur-cerveau apporte plus d’énergie dans ces organes.
Au niveau cérébral, les ondes cérébrales détectées par l’électroencéphalogramme nous permettent d’avoir un aperçu de notre état de cohérence. Les différentes ondes répertoriées seront plus ou moins présentes et cohérentes entre elles en fonction de notre état cérébral :
- les ondes gamma (de 25 à plus de 100 Hz) : elles sont très présentes en phases d’apprentissage, d’acuité mentale élevée, mais aussi chez les moines bouddhistes qui méditent et chez les personnes en état de flux (ou flow, état de gr'ce).
- les ondes bêta 2 (de 15 à 25 Hz) : elles sont très présentes chez les personnes stressées, qui ressentent des émotions négatives telles que la colère, la peur, la honte, la culpabilité.
- les ondes bêta 1 (de 13 à 15 Hz) : elles sont très présentes chez les personnes qui se concentrent, qui traitent de l’information.
- les ondes alpha (de 8 à 13 Hz) : elles sont très présentes chez les personnes éveillées en état de relaxation. On dit qu’elles font le pont entre les ondes de l’esprit conscient (ci-dessus) et les ondes du subconscient (ci-dessous).
- les ondes thêta (de 4 à 8 Hz) : elles sont présentes chez les personnes en phase d’endormissement et de sommeil léger ainsi que chez les personnes éveillées en état d’hypnose, les personnes en état de transe ou encore les personnes en phase de grande créativité.
- les ondes delta (de 0 à 4 Hz) : elles sont présentes chez les personnes en phase de sommeil profond mais aussi chez les personnes éveillées qui sont reliées à leur intuition, à leur conscience non-locale.
Au niveau cardiaque, le rythme d’un cœur sain, même dans des conditions de repos, est en fait étonnamment irrégulier, avec un intervalle entre les battements de cœur consécutifs qui change constamment. Cette variation naturelle de la fréquence cardiaque est appelée Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC). La VFC est un indicateur de notre santé car elle reflète notre capacité à nous adapter efficacement au stress et aux exigences environnementales. Elle est aussi un marqueur du vieillissement biologique. La variabilité de notre fréquence cardiaque est plus grande lorsque nous sommes jeunes, et à mesure que nous vieillissons, la plage de variation de notre fréquence cardiaque au repos diminue. D’un point de vue physiologique, l’état de cohérence est marqué par le développement d’un schéma sinusoïdal lisse dans le tracé de la VFC. Un certain nombre de changements physiologiques importants se produisent pendant la cohérence : les deux branches du système nerveux autonome se synchronisent l’une avec l’autre, un certain nombre de systèmes corporels différents se synchronisent au rythme généré par le cœur et il y a une synchronisation accrue entre l’activité du cœur et celle du cerveau. La recherche de l’Institut HeartMath a montré que la génération d’émotions positives soutenues facilite un changement vers un état cohérent scientifiquement mesurable. Cet état est appelé cohérence psychophysiologique parce qu’il est caractérisé par l’ordre et l’harmonie dans nos deux processus, psychologique (mental et émotionnel) et physiologique (corporel). La cohérence psychophysiologique est l’état de fonctionnement optimal. La recherche montre que lorsque nous activons cet état, nos systèmes physiologiques fonctionnent plus efficacement, nous éprouvons une plus grande stabilité émotionnelle, une clarté mentale plus grande et une fonction cognitive améliorée.
Exercice pratique : pratiquez la cohérence cardiaque en inspirant et expirant avec le cœur, les techniques d’harmonisation cœur-cerveau citées page 68 et encore la méditation pour la cohérence cérébrale.
UTILISER L’INTENTION AUTHENTIQUE, LA VISUALISATION ET LE RESSENTI
Une intention authentique provient du cœur. Elle est d’ailleurs au centre de toute prière. Une prière se fait avec sincérité, ferveur et humilité – et non avec l’ego, la peur, le jugement. C’est à partir du moment où nous adoptons cette attitude que nous pouvons entrer en connexion avec une conscience pure non-locale, un Esprit, une divinité, peu importe le nom que vous lui donnerez.
Dans son livre Guérir gr'ce au pouvoir de l’esprit, David Hamilton, chimiste de formation initiale, nous parle des pouvoirs de la visualisation en nous racontant comment un de ses patients a guéri d’une maladie dite incurable par des simples exercices de visualisation couplée avec un traitement homéopathique et vibrationnel. Il était atteint d’une myasthénie grave, une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque un produit chimique dans le cerveau qui va d’un nerf à un autre. Avec David Hamilton, il élabore alors une visualisation sur laquelle il travaille plusieurs minutes chaque jour avec rigueur pendant 11 mois. Il s’imagine en campant avec un pistolet pour enfant, un pistolet qui tire des bouchons, pas un vrai pistolet car la violence est évitée au maximum dans les visualisations. Il imagine également un piranha à la place de son système immunitaire, qui cherche à manger la molécule chimique nécessaire à sa santé. Pendant chaque séance, il lui tire dessus pour le perturber le temps que la molécule puisse passer d’un nerf à l’autre. Au bout de 11 mois, il ressort complètement guéri sous le regard médusé de ses consultants hospitaliers qui lui disent « vous êtes la seule personne qui se soit remise complètement d’une myasthénie grave. »
L’histoire inspirante et spectaculaire de Joe Dispenza est un exemple de miracle accompli par l'entraînement de l’esprit. En 1986, lors d’un triathlon, il est percuté par un véhicule alors qu’il roule à vélo. Six de ses vertèbres sont brisées et les médecins lui disent que sans intervention chirurgicale, il restera paralysé. Malgré leurs avis, il refuse la chirurgie et décide de focaliser son attention sur une intelligence nichée en lui qui dispose de pouvoirs illimités à effectuer la guérison. Il nous raconte l’importance des ressentis dans la visualisation de sa guérison : « Soudain, j’ai commencé à sélectionner des potentiels dans le champ quantique qui n’étaient plus basés sur les scénarios du pire, mais sur un avenir réellement possible. J’ai commencé alors à ressentir pleinement ces expériences, que ce soit un coucher de soleil sur la place ou une douche. Je les vivais comme si elles étaient réelles, j’en ressentais les émotions dans mon corps. Je crois qu’en alliant intention claire et émotion élevées, le corps et le cerveau se tournent vers l’avenir au lieu du passé. Le cerveau et le corps ne font pas la différence quand vous êtes concentré sur ce qui se passe réellement à l’extérieur et ce que vous percevez à l’intérieur. Le processus même d’émotions élevées à commencer à convaincre mon corps que je vivais dans cette réalité future projetée au moment présent. L’inconscient ne fait pas la différence. »
Exercice pratique : 1. Commencez d’abord par envoyer une intention claire et authentique, cette demande préalable est votre signal à l’univers. 2. Puis, visualisez votre rêve associé à cette intention que vous voulez voir se réaliser. 3. Enfin, ressentez-le dans votre corps comme si ce rêve était déjà réalité.
ATTEINDRE DES ÉMOTIONS POSITIVES ÉLEVÉES
En plus de l’intention, de la visualisation et du ressenti, il faut l’émotion positive élevée. En effet, la composante émotionnelle associée est capitale dans l’expérience car elle nous permet d’être plus suggestible aux nouvelles pensées, affirmations, intentions que nous envoyons. L’émotion permet d’avoir accès à notre système nerveux autonome qui est le siège de notre programmation inconsciente. Il est d’ailleurs reconnu qu’une personne qui est en proie à des émotions intenses est plus réceptive et suggestible. Cette donnée a été confirmée par les chercheurs de HeartMath qui ont réalisé une expérience utilisant l’intention, la visualisation et les émotions positives élevées sur trois échantillons d’ADN2. Le groupe expérimental était composé de dix personnes formées et expérimentées dans les techniques de renforcement de la cohérence centrées sur le cœur de HeartMath. Ces participants ont généré des sentiments d’amour et d’appréciation tout en gardant l’intention de provoquer un enroulement ou un déroulement des brins d’ADN contenus dans les échantillons. Dix-huit personnes sans formation en techniques HeartMath ont servi de contrôles. « Les résultats fournissent des preuves expérimentales à l’appui de l’hypothèse selon laquelle des aspects de la molécule d’ADN peuvent être modifiés intentionnellement », affirme l’article. « Les données indiquent que lorsque les individus sont dans un état d’amour centré sur le cœur et dans un mode de fonctionnement physiologique plus cohérent, ils ont une plus grande capacité à modifier la conformation de l’ADN. » En revanche, les participants du groupe témoin, qui n’ont utilisé que l’intention ou la visualisation et qui ont montré de faibles ratios de cohérence cardiaque, étaient incapables de modifier intentionnellement la conformation de l’ADN.
Pour résumer, d’un côté nous avons la pensée venant du cerveau : elle est comme la charge électrique, qui va envoyer un signal à l’univers. Mais de l’autre côté, nous avons le sentiment venant du cœur : il est comme la charge magnétique, qui va alors attirer à un nouveau destin. Ainsi, plus nous nous entraînons à ouvrir notre cœur à des émotions élevées (comme l’amour, la joie, la gratitude, la compassion, le pardon) et à les ressentir dans notre corps, plus nous réussirons à bifurquer vers nos meilleurs futurs potentiels. À l’inverse, des choix basés sur nos programmes inconscients et les sentiments de peur, nous dirigent en mode pilote automatique vers un univers de souffrance.
2 Source : Modulation of DNA Conformation by Heart-Focused Intention, 2003 (McCraty, Atkinson, Tomasino)
Exercice pratique : Entraînez-vous à ressentir de la gratitude dans votre cœur pour tout ce qui vous arrive. Lorsque vous visualisez vos rêves, remerciez l’univers comme si vous aviez déjà de ce que vous souhaitez. La gratitude est l’une des émotions les plus puissantes pour accroître notre suggestibilité. La célèbre méthode Ho'oponopono permet d’ouvrir son cœur en remerciant et en pardonnant. Pour cela, énoncez en toute conscience avec une intention venant du cœur (à voix haute ou dans sa tête) les quatre mots suivants : désolé, pardon, merci, je t'aime.
AVOIR UNE BONNE GESTION DU STRESS ET UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE
Les substances chimiques du stress mettent en veille notre système nerveux parasympathique, celui qui nous met dans des conditions de régénération. Ils nous maintiennent dans une perception du monde matérialiste et égotique. Nous avons l’impression alors d’être séparés des autres, des objets physiques. Le cerveau adopte alors un rythme cérébral en mode bêta 2. Notre corps est en mode survie, mais il n’est pas en mode création d’un nouveau futur. Le stress est donc une entrave majeure à toutes les conditions vues plus haut pour mettre l’esprit dans de bonnes conditions. En parallèle, avoir une bonne hygiène de vie contribue à une vie cellulaire saine et à un changement positif dans l’activité de nos gènes. Notre corps élève ainsi naturellement sa vibration, ce qui augmente nos capacités à accéder à des informations provenant de dimensions supplémentaires, à cette conscience pure, à cet Esprit ou à Dieu, peu importe comment nous le nommons. Pour finir, le fait d’avoir un rythme circadien synchronisé va nous permettre d’activer plus facilement notre glande pinéale qui représente, dans plusieurs traditions spirituelles, les yeux au-delà du physique et la connaissance de soi.
Exercices pratiques : pour mieux gérer le stress chronique, voir notre article page 6.
UTILISER LE LANGAGE POSITIF ET AFFIRMATIF
En 1987, un article publié dans le British Medical Journal rapporte les bienfaits d’une consultation médicale où le médecin utilise un langage positif [3]. Ces données concernaient un groupe de 200 patients qui se sont présentés en médecine générale avec des symptômes mais sans signes physiques anormaux et chez qui aucun diagnostic définitif n’a été posé. Ces patients ont été choisis au hasard pour l’une des quatre consultations : une consultation menée de manière « positive », avec et sans traitement, et une consultation menée de manière « non positive », avec et sans traitement. Deux semaines après la consultation, il y avait une différence significative de satisfaction des patients entre les groupes positifs et négatifs, mais pas entre les groupes traités et non traités. De même, 64 % des personnes ayant reçu une consultation positive se sont améliorées, comparativement à 39 % des personnes ayant reçu une consultation négative et à 53 % des personnes traitées, comparativement à 50 % des personnes non traitées. Ainsi, il est légitime de nous demander quel impact ont les mots d’un médecin, figure d’autorité en qui nous avons foi, lorsqu’il nous annonce une tumeur (« tu meurs ») et qu’il nous prédit un pronostic pessimiste ? La terrible histoire de Sam Londe, mort d’un cancer annoncé qui s’est avéré être en réalité une erreur médicale, en est l’illustration.
Le langage étant le prolongement de la pensée, la Bible nous dit que le Verbe est créateur : “Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.” (Jean 1. 1-4). Dans les traditions hindouiste et bouddhiste, la répétition des formules sacrées, appelés mantras, sont utilisées pour guérir. Les mantras ont différents modes d’action. D’une part, les mots activent des ressentis et la répétition de ces affirmations va petit à petit intégrer ces informations dans notre subconscient (auto-conditionnement). D’autres part, la résonance et la vibration élevée générées par ces formules vont avoir un impact sur les fréquences de nos cellules. OM serait le son primordial, à l'origine de la Création. De lui découle un panel de mantras différents pour des maux différents : « Om mani Padme hum », « Om Namah Shivaya », « Ra Ma Daa Saa Sa Say So Hung »…
Exercice pratique : Choisissez le mantras, la prière ou la formulation qui vous inspire. Répétez-la plusieurs par jour sur le long terme.
3 Source : General practice consultations: is there any point in being positive?, 1987 (K B Thomas)
CONCLUSION : ENTRAÎNEZ L’ESPRIT, ENCORE ET ENCORE !
Dans le documentaire Heal de Kelly Noonan, Joe Dispenza nous raconte comment il s’est entraîné sans rel'che à visualiser la reconstruction de sa colonne, vertèbre par vertèbre. : « Je crois que lorsqu’on est en crise, ce sont ces hormones de survie, ces substances du stress qui nous préparent au pire scénario. Alors j’ai commencé à reconstruire mentalement ma colonne, vertèbre par vertèbre. Puis, je me surprenais à m’imaginer en fauteuil roulant. Donc j’ai compris que mon attention se dirigeait vers ce que je craignais et non sur ce que je voulais qu’il arrive. À chaque fois que mon esprit tombait dans le pire scénario, je recommençais à zéro. J’ai conclu que je devais être totalement présent, que je devais avoir un plan très clair et envoyer un signal pour mettre en œuvre cette intelligence de guérison. À chaque fois que mon esprit s’en détournait, je me mettais en colère, la patience et la frustration s’emparaient de moi. Pendant 6 semaines, j’ai vécu cette incroyable nuit obscure de l’esprit car je n’arrivais pas à faire faire à mon esprit ce que je voulais. Je passais environ 3 heures en fermant les yeux à reconstruire chaque vertèbre. Je recommençais dès que je me déconcentrais. Je n’étais pas vraiment satisfait de la manière dont je m’y prenais mais je continuais. Au bout de 6 semaines, j’ai réussi à effectuer tout le processus sans me déconcentrer. C’était comme frapper une balle de tennis parfaitement. J’ai eu un déclic à ce moment, j’ai su qu’il s’était passé quelque chose. Ce qui me prenait 3 heures, je le faisais à présent en 45 minutes. Sur le moment, je l’ignorais, mais je créais de nouveaux circuits dans mon cerveau chaque jour. J’améliorais véritablement ma capacité d’attention. L’attention est une compétence comme le golf et le tennis. Plus on pratique, meilleur on devient. [...] Certains de mes problèmes neurologiques s’amélioraient : engourdissements, picotements, mes fonctions motrices revenaient. Dès que j’ai fait le lien entre ce que je faisais en moi et l’effet que ça produisait sur moi, je l’ai fait avec enthousiasme et joie plutôt qu’avec colère et frustration. Cette émotion élevée dont j’ai commencé à prendre conscience a été le déclencheur. [...] J’ai envoyé des signaux autrement à mes gènes et mon corps a commencé à changer radicalement. Je pouvais me tenir debout en 10 semaines et j’ai repris l'entraînement sportif en 12 semaines. Je n’ai eu aucune douleur dans mon corps et dans mon dos. J’ai passé un accord avec moi-même que si je remarchais un jour, je passerai le reste de ma vie à étudier la relation entre le corps et l’esprit. C’est ce que je fais depuis 1986. »
Cet article a été rédigé par Estelle Sovanna et il est issu du magazine Régénère n°17 "Cerveau, conscience et esprit".
