LA DÉTOXIFICATION ET L’ÉLIMINATION PAR LE SAUNA (CLASSIQUE ET INFRAROUGE)
Vous avez certainement vu dans votre fil d’actualité :
- qu’en consommant des produits OGM, vous ingérez des tas de pesticides, des dérivés du pétrole et de l’arsenic ;
- qu’en consommant du thon et d’autres gros poissons, vous ingérez des quantités non négligeables de mercure ;
- qu’en consommant des produits d’origine animale, vous avez de fortes chances d’ingérer des PCB,
- qu’en buvant de l’eau en bouteille, vous ingérez des microparticules de plastique et de la chlorothalonil (pesticide fongicide) ;
- qu’en vous brossant les dents, qu’en portant des vêtements synthétiques, ou qu’en buvant du thé en sachets, vous absorbez des microparticules de plastique ;
- qu’en utilisant des ustensiles de cuisine anti-adhésion, vous ingérer des PFAS, des polluants dits éternels ;
- qu’en buvant du café en capsule, vous ingérez de l’aluminium ;
- qu’en fumant, vous augmentez votre taux de cadmium ;
- qu’en respirant dans des masques ou encore en recevant une anesthésie dentaire, vous augmentez votre contamination au graphène ;
- ou simplement en vous promenant en ville, vous respirez tout un tas de produits chimiques et de métaux à cause des épandages aériens.
On ne peut pas y échapper, nous sommes tous pollués. L’accumulation de produits chimiques et de métaux toxiques dans les tissus est de plus en plus associée à des maladies comme la fatigue chronique, l’insomnie, la spasmophilie, les troubles digestifs, les maladies auto-immunes, les maladies nerveuses et neurologiques, les troubles cognitifs et la dégénérescence cérébrale, l’hyperactivité, l’autisme, la dépression, l’infertilité, l’électrosensibilité, les douleurs, les parasites, les infections froides, et bien évidemment les cancers, etc. Cette liste est loin d’être exhaustive.
C’est tout l’intérêt de pratiquer l’art de la détoxification et de l’élimination. C’est pourquoi je vais vous présenter aujourd’hui un outil qui favorise l’élimination de ces substances toxiques : le sauna infrarouge. Ces derniers temps, de nombreuses études montrent qu’un certain nombre de thérapies par la chaleur passive sont liées à des avantages pour la santé et peuvent contribuer à prolonger la durée de vie et à favoriser la bonne santé ?
PARTENARIAT PUBLICITAIRE
Cet article inclut un partenariat publicitaire avec Sunlighten, une marque spécialisée dans les saunas infrarouges. L’association organisatrice des séjours RGNR remercie Sunlighten pour avoir mis à disposition de notre public un magnifique sauna Mpulse. Si vous participez à l’un de nos séjours, vous pourrez ainsi profiter de séances de sauna dans un environnement exceptionnel.
L’histoire de Sunlighten remonte à plus de 20 ans lorsque Connie et Aaron Zack ont été témoins d’une transformation incroyable dans la vie de leur frère grâce à la luminothérapie infrarouge. Pendant près d’une décennie, ce dernier avait souffert d’une maladie invalidante marquée par une fatigue chronique, un empoisonnement au mercure et des lésions de la colonne vertébrale, sans trouver de soulagement. Sur recommandation d’un dentiste, il a essayé la thérapie par lumière infrarouge, ce qui a radicalement changé son quotidien.
Inspirés par cette expérience, Connie et Aaron Zack ont décidé de combiner leur expertise dans le secteur pharmaceutique pour fonder Sunlighten. Leur mission : optimiser la technologie infrarouge afin d’en maximiser les bienfaits pour la santé. Aujourd’hui, ils continuent d’innover pour permettre au plus grand nombre d’améliorer leur bien-être grâce aux saunas infrarouges, faisant de Sunlighten un leader dans ce domaine. Cette marque est d’ailleurs recommandée par le Dr Dietrich Klinghardt, une référence mondiale en matière de détoxification des métaux lourds.
Pour découvrir les raisons précises de notre collaboration avec Sunlighten, nous vous invitons à consulter la dernière section de cet article.
La transpiration est perçue depuis longtemps comme favorisant la santé. Les traditions et coutumes mondiales comprennent les bains romains, les huttes de sudation autochtones et les bains turcs (avec vapeur). National Geographic rapportait il y a plusieurs années que les ouvriers des mines de cinabre en Espagne se désintoxiquaient après leur travail grâce à des bains de sudation.
Concernant le sauna, ce sont les Finlandais qui ont joué un rôle essentiel dans sa popularisation. Leurs ancêtres utilisaient cet espace lors de rituels religieux pour promouvoir le bien-être mental, spirituel et physique. Cette tradition a été préservée lorsqu’ils ont migré, entre 5000 et 3000 avant J.-C., du nord-ouest du Tibet vers ce qui deviendra la Finlande.
Quant à l’infrathérapie, elle a été découverte au Japon en 1965 par le docteur Tadashi Ishikawa. D’abord utilisée dans les milieux hospitaliers, notamment pour les incubateurs de prématurés et la cicatrisation des tissus grâce aux lampes infrarouges, elle a depuis trouvé de nombreuses autres applications.
QU’EST-CE QUE L’INFRAROUGE ?
Nous recevons naturellement ces rayons du soleil, qui sont indispensables à notre bonne santé. Le soleil émet un large spectre de rayonnement électromagnétique qui inclut :
- Lumière visible (environ 50 % de l’énergie émise).
- Rayons ultraviolets (UV) (environ 10 %).
- Rayonnement infrarouge (environ 40 %).
Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique invisible dont les fréquences sont inférieures à celles de la lumière rouge. Sa longueur d’onde est située entre 0,7 micromètre (µm) (limite du spectre visible) et 1 millimètre (mm).
Il existe trois types de lumière infrarouge :
- IR proche (0,7 – 1,5 µm) : la gamme de lumière infrarouge de 760 à 895 nm¹ est absorbée au niveau cellulaire, ce qui stimule la production d’ATP par les mitochondries et favorise la production de collagène. En effet, à l’intérieur des mitochondries de chaque cellule se trouvent des récepteurs qui réagissent aux longueurs d’onde du proche infrarouge. La lumière déclenche une augmentation du métabolisme cellulaire, de la synthèse des protéines (y compris du collagène) et de l’activité antioxydante (ce qui signifie que les cellules se détoxifient). Cela peut augmenter le métabolisme, améliorer la réparation tissulaire et réduire l’inflammation².
- IR moyen (1,5 – 6 µm) : il pénètre plus profondément que la lumière infrarouge proche et génère plus de chaleur que la lumière infrarouge lointaine. La lumière infrarouge moyenne peut aider à dilater les vaisseaux sanguins et à augmenter la circulation afin que le sang puisse atteindre les zones blessées ou enflammées du corps.
- IR lointain (6 µm – 1 mm) : il pénètre plus profondément dans les tissus. L’IR lointain augmentera la température corporelle centrale et stimulera les glandes sudoripares car il crée plus de chaleur. La lumière infrarouge lointaine peut réduire considérablement l’inflammation et le stress oxydatif. Elle augmente la circulation, améliore les fonctions des vaisseaux sanguins et du cœur, réduit la douleur et la fatigue et normalise la tension artérielle³.
COMMENT FONCTIONNE LE SAUNA INFRAROUGE
Dans un sauna infrarouge, le corps est réchauffé directement par la chaleur des rayonnements électromagnétiques infrarouges, sans dépendre de l’air comme moyen de transfert de chaleur, donc sans augmenter la température ambiante.
Les rayons infrarouges pénètrent dans les tissus sous la peau, mais la profondeur exacte dépend des caractéristiques du tissu, notamment sa teneur en eau. En général, les tissus riches en eau absorbent fortement les rayonnements infrarouges. Des études suggèrent que les rayons infrarouges peuvent traverser la peau jusqu’à 4 cm de profondeur⁴a,b, et qu’ils permettent une vibration des molécules dans le corps lorsqu’elles absorbent les photons de ces rayonnements infrarouges, ce qui permet le réchauffement au cœur des tissus. Le sauna infrarouge favorise donc une transpiration plus profonde et intense qu’un sauna traditionnel qui induit une transpiration plus rapide en surface en raison de la chaleur intense de l’air ambiant. La sudation est plus importante à des températures plus basses, pouvant atteindre jusqu’à trois fois celle provoquée par les saunas traditionnels.
Lors d’une exposition aux rayonnements infrarouges pendant 40 minutes, la température de la peau peut augmenter de 4 à 7 °C⁵. Cette augmentation stimule la circulation sanguine et peut avoir des effets bénéfiques en modulant l’équilibre du système nerveux autonome, qui contrôle des fonctions vitales comme le rythme cardiaque et la respiration. Ces bienfaits atteignent même les couches profondes des tissus.
Ainsi, le sauna infrarouge convient particulièrement aux personnes sensibles à la chaleur, car il ne présente pas les mêmes contraintes. En effet, les saunas traditionnels fonctionnent à des températures élevées, comprises entre 70 °C et 100 °C, en réchauffant le corps de manière indirecte via l’air ambiant. À l’inverse, le sauna infrarouge permet de transpirer efficacement à des températures plus basses, autour de 38 °C.
La nature de la transpiration diffère également. Selon Mark Sircus, auteur du livre Far infrared and vibrational medicine, la sueur produite dans un sauna traditionnel contient 95 à 97 % d’eau, le reste étant du sel, tandis que celle générée dans un sauna infrarouge lointain contient seulement 80 à 85 % d’eau. Les 15 à 20 % restants sont composés de cholestérol, de toxines liposolubles, de métaux lourds tels que le mercure et l’aluminium, d’acide sulfurique, de sodium, d’ammoniac et d’acide urique. Cette composition, riche en métaux lourds et toxines liposolubles, n’est pas observée non plus dans la sueur produite lors d’un exercice physique classique. Ainsi, contrairement au sauna traditionnel, le sauna infrarouge peut également favoriser la réduction des graisses corporelles. Cela reste à confirmer par des études plus poussées.
Le Dr. David Minkoff, diplômé de la faculté de médecine de l’Université du Wisconsin, dit par exemple : “Je fais un sauna tous les jours depuis plusieurs années, généralement dans un sauna sec classique. Récemment, j’ai essayé un sauna à infrarouge, et j’ai remarqué que la sueur semblait différente : moins aqueuse et plus visqueuse. Cela m’a convaincu qu’il y avait une part de vérité dans les affirmations sur la capacité de l’infrarouge lointain à éliminer davantage de toxines qu’un sauna classique.“
Il y a donc deux aspects qui nous intéressent dans le sauna infrarouge : la chaleur et la lumière.
AVANT-PROPOS
Le sauna infrarouge est sûr et facile à utiliser. Il fonctionne sans contact direct avec le corps, ne cause pas de toxicité globale et est très simple à mettre en œuvre. Contrairement aux médicaments, les rayons infrarouges ne laissent aucune trace dans l’organisme, ce qui minimise les risques d’effets secondaires.
Toutefois, bien que non invasif, il s’agit d’un outil, et comme tout outil, ses effets dépendent de la manière dont il est utilisé. Une utilisation adaptée peut apporter des bénéfices, tandis qu’un mauvais usage peut avoir des effets néfastes tels qu’une surchauffe, une déshydratation, une redistribution des substances toxiques dans l’organisme.
C’est pourquoi j’ai jugé important de vous expliquer pourquoi, comment, et dans quelles circonstances utiliser le sauna. Pour cela, nous allons explorer la physiologie. En comprenant ce qui se passe dans votre corps, vous serez en mesure d’évaluer par vous-même les situations et d’éviter les erreurs.
LA PEAU, NOTRE TROISIÈME REIN
Pour éliminer des éléments toxiques, on évoque souvent la chélation (pour les métaux), le jeûne, les régimes ou encore les compléments alimentaires qui favorisent l’optimisation des processus naturels de détoxification par la bile, les selles et les urines. Mais on néglige souvent l’excrétion des substances toxiques par la peau ! Pourtant la peau est le plus large et le plus lourd organe éliminatoire du corps.
La peau est une extension extérieure de notre système nerveux, jouant un rôle clé dans les échanges dynamiques entre les environnements internes et externes à travers la respiration, l’absorption et l’élimination. Bien qu’elle soit très perméable, la peau possède une barrière bactéricide essentielle qui protège l’organisme. La couche de kératine, constituée d’une structure dense et robuste de protéines entrelacées, protège le corps contre la déshydratation tout en empêchant l’entrée d’eau et de substances étrangères.
Cependant, dans certaines conditions, sa perméabilité peut augmenter, permettant à des liquides, des gaz dissous et des composés de traverser la barrière cutanée. En général, la chaleur, l’activité et la température corporelle facilitent ces échanges. Les cataplasmes à base de plantes, les bains thérapeutiques, les saunas secs et à vapeur et maintenant les patchs transdermiques s’appuient sur la perméabilité de la peau pour introduire des substances dans la circulation systémique par la peau ou les muqueuses, ou pour extraire des substances toxiques du système par les canaux éliminateurs de la transpiration.
Vous comprendrez donc l’importance de faire attention à votre environnement et à ce que vous mettez sur votre peau car de nombreuses substances pénètrent la peau et peuvent ainsi contaminer le système circulatoire comme l’a constaté la communauté scientifique avec horreur. Par exemple, le diméthylmercure peut facilement pénétrer et tuer à travers la peau en très petites quantités. Un principe général à appliquer en ce qui concerne la peau et la désintoxication est : ce qui entre par la peau peut sortir.
En effet, dans la peau, on trouve les glandes sudorales ou sudoripares qui produisent de la sueur en réponse à la chaleur ou au stress. Cette sueur provient de l’approvisionnement sanguin de ces glandes. C’est pourquoi la peau est parfois qualifiée de “troisième rein”, car elle filtre le sang, tout comme les reins. La sueur, tout comme l’urine, est un ultrafiltrat du sang. La sueur élimine avant tout les toxines hydrosolubles mais semble même aider à éliminer les métaux lourds toxiques comme le mercure et le cadmium. En effet, il semblerait que 0,5 à 1 % de la sueur contient des toxines lourdes et complexes.
On trouve également les glandes sébacées ou à huile qui aident le corps à se débarrasser de toxines solubles dans les graisses, comme celles provenant de l’essence, des solvants, des pesticides ou encore de certains produits d’hygiène comme le dentifrice. Ces substances, difficiles à éliminer autrement, peuvent être évacuées grâce à une transpiration intense. En général, plus la peau est exposée longtemps à la chaleur, plus l’élimination de ces toxines liposolubles est efficace.
Un point intéressant mis en évidence par de nombreuses études est que les concentrations de composés toxiques dans la sueur sont souvent plus élevées que dans le plasma ou l’urine chez les personnes exposées à de fortes charges toxiques. Il y a trois raisons à cela :
- La sueur contient non seulement des métaux issus du plasma sanguin, mais aussi des contaminants absorbés directement par la peau. Ce phénomène est particulièrement notable dans le cas d’expositions cutanées importantes, comme celles rencontrées par les travailleurs impliqués dans le soudage, la fusion ou la fabrication de batteries.
- Les analyses sanguines de certaines substances toxiques ne donnent pas toujours une image complète de leur présence dans l’organisme. Ces substances peuvent s’accumuler dans des tissus notamment graisseux, échappant à une simple mesure dans le sang. Cela signifie que leur “stockage caché” dans le corps peut dépasser ce qui est détectable par les tests sanguins, rendant plus difficile l’évaluation de la charge toxique totale.
- L’excrétion par la peau égale, voire dépasse, celle réalisée par voie urinaire !
LES SUBSTANCES TOXIQUES ÉLIMINÉES PAR LA PEAU
Cette élimination par la peau peut être induite par l’exercice physique, les bains d’argile et le sauna, qui est la méthode qui va nous intéresser ici. L’utilisation du sauna induit des pertes de sueur importantes, une personne moyenne perdant environ 500 grammes de sueur pendant un bain de sauna⁶. L’élimination par la peau permet de soulager les reins, le foie et les intestins, déjà surchargés et peu capables d’éliminer les substances toxiques.
Le bisphénol A
Le bisphénol A, ou BPA, est un produit chimique utilisé dans la production de plastiques en polycarbonate et de résines époxy. Il est omniprésent dans l’environnement et peut être trouvé dans les bouteilles de boissons en plastique et les emballages alimentaires, les revêtements métalliques des canettes de boissons et d’aliments, les composites et résines dentaires et d’autres produits. Le BPA est un perturbateur endocrinien qui peut imiter les hormones naturellement présentes dans le corps comme les œstrogènes, les androgènes et les hormones thyroïdiennes, altérant potentiellement les signaux hormonaux normaux. Le bisphénol A s’accumule principalement dans les tissus adipeux humains.
Une étude intitulée “Human excretion of bisphenol A: blood, urine, and sweat (BUS) study”, menée auprès de 20 participants⁷, visait à comparer les concentrations relatives de bisphénol A (BPA) dans trois fluides corporels (sang, urine et sueur) et à évaluer si la transpiration induite pourrait faciliter l’élimination de ce composé. On ne comprend pas encore totalement comment le BPA est absorbé, distribué et éliminé par le corps. De plus, il n’existe pas encore de méthode reconnue pour aider l’organisme à se débarrasser de cette substance. La phrase suivante est déjà écrite au-dessus. Résultats : chez 16 des 20 participants, le BPA a été retrouvé dans la sueur, même chez certains individus pour lesquels le BPA n’était pas détectable dans le sérum ou l’urine.
Les phtalates
Les phtalates sont des composés chimiques utilisés comme plastifiants dans de nombreux produits de consommation et sont connus pour leurs effets perturbateurs endocriniens. Ils sont utilisés dans d’autres biens de consommation, notamment les parfums, les peintures, les vernis à ongles et les emballages d’aliments et de boissons. Ils sont également un composant omniprésent des jouets en plastique souple ainsi que de divers autres produits, notamment les carreaux de sol en vinyle, les rideaux de douche, le cuir synthétique, les cosmétiques, les sacs à provisions et les produits pharmaceutiques.
L’étude intitulée “Human elimination of phthalate compounds: blood, urine, and sweat (BUS) study” a examiné les voies d’élimination des phtalates chez l’humain, en analysant leur présence dans le sang, l’urine et la sueur. Les chercheurs ont recruté 20 participants, dont 10 en bonne santé et 10 présentant divers problèmes de santé. Ils ont collecté des échantillons de sang, d’urine et de sueur induite par le sauna infrarouge pour mesurer les concentrations de divers phtalates et de leurs métabolites. Les phtalates ont été détectés dans tous les types d’échantillons, indiquant une exposition généralisée dans la population étudiée. La sueur contenait des concentrations significatives de phtalates, parfois supérieures à celles trouvées dans le sang ou l’urine. Certains métabolites de phtalates étaient présents en plus grande quantité dans la sueur, suggérant que la transpiration pourrait être une voie d’élimination efficace pour ces composés.
Les PCB et dioxines
Les biphényles polychlorés, ou PCB, sont des composés organochlorés utilisés historiquement dans des applications industrielles et chimiques telles que les liquides de refroidissement, les isolants de transformateurs, les condensateurs, les moteurs, les peintures et les revêtements de fils électriques. Bien que les PCB aient été interdits dans les années 1970, ils persistent encore dans l’environnement et de nombreux poissons d’eau douce et d’élevage sont contaminés par des PCB. Les effets néfastes sur la santé humaine associés à l’exposition aux PCB sont principalement liés à une perturbation endocrinienne, en particulier chez le fœtus en développement, ainsi qu’à un risque accru de développer une hypertension, un mélanome malin cutané et un lymphome non hodgkinien. Les PCB s’accumulent dans les muscles et les tissus adipeux humains, le cerveau, le foie et les poumons et ont une longue demi-vie d’élimination, allant de 10 à 15 ans.
Les dioxines sont un groupe de composés chimiques toxiques, principalement formés lors de processus industriels impliquant de la combustion incomplète ou des réactions chimiques à haute température. Ce sont des polluants organiques persistants (POP) qui se dégradent très lentement dans l’environnement et s’accumulent dans les chaînes alimentaires.
Les PCB et les dioxines sont des composants lipophiles. Il ont d’ailleurs été identifiés dans le sébum⁸a,b. Un rapport de cas publié d’une femme fortement exposée aux PCB présentant des symptômes graves, notamment une chloracné, a déterminé qu’elle avait une teneur en PCB de 66 ppm (total de 17 congénères) mesurée dans les lipides cutanés exsudés⁹. En 2013, une étude intitulée Biomonitoring and Elimination of Perfluorinated Compounds and Polychlorinated Biphenyls through Perspiration: Blood, Urine, and Sweat Study¹⁰ démontre que les composés perfluorés PFHxS, PFOS et PFOA ne sont pas efficacement éliminés par la transpiration spontanée. En revanche, la transpiration induite semble réussir à augmenter l’élimination de certains de ces PCB, mais pas de tous.
Les métaux toxiques
Les différents métaux toxiques sont également éliminés par la transpiration¹¹. Bien que de nombreux métaux sont essentiels à la vie, l’arsenic, le cadmium, le plomb et le mercure n’ont aucun effet bénéfique connu pour nous. Au contraire, ces quatre éléments sont tous des agents cancérigènes confirmés ou probables et ils présentent de nombreux effets toxiques sur de nombreux systèmes corporels, y compris les systèmes nerveux, endocrinien, rénal, musculo-squelettique, immunologique et cardiovasculaire. Le mercure est l’élément le plus toxique de la planète, après le plutonium.
Voici quelques études qui confirment leur élimination par la peau :
- Mercure : En 1973, Lovejoy et ses collègues ont noté que l’exposition au mercure n’entraîne pas toujours des niveaux élevés de ce métal dans les urines, suggérant qu’il peut être éliminé par d’autres voies, notamment la transpiration¹². Ils ont même conseillé d’utiliser la transpiration comme première option de traitement pour les patients ayant des niveaux élevés de mercure dans leur urine. Des séances répétées de sauna peuvent normaliser les niveaux de mercure¹¹.
- Arsenic : L’élimination cutanée de l’arsenic était plusieurs fois plus importante chez les personnes exposées à cet élément que chez celles non exposées. Une étude menée par Yousuf et al. a révélé un rapport molaire de 2:1 entre le zinc et l’arsenic dans les sécrétions cutanées, accompagné d’une augmentation de la vitamine E. Ces résultats mettent en évidence une potentielle supplémentation thérapeutique pour répondre aux besoins biochimiques liés à la détoxification. Le zinc, la vitamine E et d’autres nutriments jouent un rôle crucial dans la méthylation et l’élimination de l’arsenic dans l’organisme. Par ailleurs, il a été démontré que la supplémentation en vitamine E améliore les manifestations cutanées de l’arsénicose¹³.
- Cadmium : Le cadmium présent dans la sueur a été examiné dans plusieurs études avec des concentrations allant de <0,5–10 μg/L¹⁴ à 0,36–35,8 μg/L¹¹’¹⁵. Stauber et Florence ont conclu que la sueur pourrait représenter une voie importante d’excrétion du cadmium chez les individus exposés à des niveaux élevés¹⁶’¹⁴. Cette conclusion a été confirmée par l’observation que l’excrétion quotidienne totale de cadmium était plus importante dans la sueur que dans l’urine¹¹’¹⁵’¹⁷.
- Plomb : Il a été constaté qu’une proportion significative (entre un tiers et la moitié) du plomb présent dans la sueur est liée à de grosses molécules¹⁶. Cette excrétion de molécules complexes suggère que la transpiration pourrait éliminer des métaux associés à des agents chélateurs, qu’ils soient naturels ou synthétiques. Le résumé en anglais d’un rapport de cas de 1991, rédigé en russe, indiquait que le sauna augmentait cette excrétion et entraînait des améliorations cliniques¹⁸.
- Aluminium : Les données sur l’élimination de l’aluminium sont rares, et celles concernant sa présence dans la sueur sont presque inexistantes. Seule en 2014, une équipe a mesuré la teneur en aluminium dans la sueur de 20 volontaires en bonne santé après un exercice léger¹⁹. Les concentrations d’aluminium variaient de 329 à 5329 μg/L. Cela suggère que transpirer pourrait être un moyen efficace pour se débarrasser de l’aluminium présent dans l’organisme.
Le Dr Dietrich Klinghardt, connue comme spécialiste de l’élimination des métaux toxiques, utilise la combinaison de séances de saunas à infrarouge lointain avec l’agent chélateur DMPS pour nettoyer le corps des métaux toxiques. Le Dr. Klinghardt explique : « Comme le sauna hyperthermique élimine les contaminants métalliques du corps, nous avons constaté qu’il peut être utilisé pour accroître les bienfaits de la chélation. Et nous avons également constaté que cela peut être une alternative pour ceux qui ne peuvent pas subir de chélation. Une recherche menée par des scientifiques américains a démontré que près de 80 % des personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique s’amélioreront nettement grâce à un programme de détoxification. Nous combinons cette approche avec la thérapie hyperthermique en utilisant le Sauna infrarouge, ainsi que l’exercice physique et la chélation. Les résultats que nous voyons sont très prometteurs.”
Dans son livre Far-infrared and Vibrational Medicine, Mark Sircus relate l’un des cas les plus graves de toxicité environnementale jamais signalés dans la médecine américaine. Ce cas, pris en charge par le Dr Ziem au Centre Johns Hopkins pour la médecine environnementale, concernait un patient présentant des niveaux extrêmement élevés de cadmium, d’aluminium, d’argent et de mercure, avec une peau du haut du corps teintée de gris ardoise. Pour traiter ce patient, le Dr Ziem a élaboré un protocole innovant, basé sur un programme intensif de suppléments, incluant de fortes doses de vitamine E et de sélénium, sans utiliser d’agents chélateurs classiques. L’élément central de ce traitement était une méthode à la fois simple et efficace : la thérapie par sauna vapeur. Ce protocole a permis au patient d’éliminer les métaux toxiques par la transpiration, au point que ces substances peuvent littéralement être essuyées avec une serviette. Grâce à ce traitement, le patient a atteint une guérison complète.
Des antibiotiques
Les concentrations d’antibiotiques β-lactamines après ingestion de doses standard ont été mesurées dans le sang et la sueur apocrine (aisselle) et eccrine (avant-bras) de six adultes en bonne santé²⁰. Toutes les personnes avaient dans leur sueur de la céftazidime (aisselle, 28,4 μg/ml ; avant-bras, 11 μg/ml) et de la céftriaxone (aisselle, 8,9 μg/ml ; avant-bras, 2,5 μg/ml), et une personne avait de la céfuroxime (aisselle, 7,8 μg/ml) (toutes les données sont des pics moyens). Trois personnes avaient également dans leur sueur de la benzylpénicilline (aisselle, 2,6 à 0,1 μg/ml) et une avait de la phénoxyméthylpénicilline (aisselle, 0,4 μg/ml).
Des drogues
Lors d’une analyse des décès liés à la consommation de drogues licites et illicites, des tests ont été effectués sur des échantillons de tissus adipeux et de peau pour détecter la présence de drogues. Les résultats ont montré que la concentration de drogues dans le tissu adipeux était parfois égale, inférieure ou même supérieure à celle trouvée dans le sang. Cela pourrait indiquer une exposition prolongée à ces substances, ou bien une intoxication aiguë, ou une combinaison des deux. Des échantillons de tissu adipeux et de peau ont été prélevés près de l’incision abdominale lors de l’autopsie, et les drogues comme la cocaïne et la morphine (provenant de l’héroïne) ont été facilement identifiées dans ces tissus²¹.
Le test de dépistage de drogues par la sueur est une méthode pratique et beaucoup moins invasive que le test sanguin ou urinaire pour surveiller l’exposition aux drogues. Le patch PharmChek™, porté pendant 5 à 10 jours, est le dispositif le plus couramment utilisé et a montré des résultats fiables lorsqu’il a été comparé aux tests urinaires traditionnels. Récemment, de nouveaux dispositifs plus rapides ont été développés pour collecter la sueur. Ces patchs utilisent la chaleur pour stimuler la production de sueur et augmenter la collecte de drogues. Des tests ont révélé que des substances comme la cocaïne et la codéine pouvaient être détectées dans la sueur pendant jusqu’à 48 heures après leur administration²².
Pleins d’autres substances
En 1991, une étude russe affirmait : “Il a été constaté que le sauna, en tant que procédure hygiénique, améliore considérablement le bien-être des travailleurs, active le système cardiovasculaire et le mécanisme d’adaptation générale de l’organisme. Le sauna augmente l’élimination par la sueur des substances toxiques (plomb, thiurame, captax, sulfénamide C) qui ont pénétré dans l’organisme pendant le travail. Le sauna est recommandé comme procédure efficace dans les conditions où les facteurs chimiques et physiques sont les principaux polluants professionnels¹⁸.”
En 2010, l’étude BUS (Blood, Urine, Sweat)¹¹ de l’Université de l’Alberta a examiné l’efficacité des saunas infrarouges pour la détoxification des métaux toxiques. Les chercheurs ont analysé des échantillons de sang, d’urine et de sueur de 20 participants, dont 10 en bonne santé et 10 présentant des problèmes de santé, âgés de 21 à 68 ans. Ils ont détecté environ 120 substances, y compris des métaux toxiques tels que le mercure, le plomb, le cadmium, le nickel, le zinc, le cuivre, le chrome et le sélénium. Les résultats ont montré que certains métaux lourds étaient plus présents dans la sueur que dans le sang ou l’urine. Par exemple, le cadmium, absent dans le sang de 50 % des participants, a été détecté dans la sueur de 80 % d’entre eux après une séance de sauna. De même, le mercure, non détecté dans le sang de 15 % des participants, était présent dans leur sueur après le sauna.
D’après cette étude, le sauna infrarouge semble mieux fonctionner pour l’élimination du bismuth, du cadmium, du chrome, du mercure et de l’uranium, alors que le sauna à vapeur semble être plus efficace pour les autres éléments testés (arsenic, aluminium, cobalt, manganèse, nickel, plomb, tin, thallium, zinc). À ce propos, la sueur semble être un moyen efficace d’évaluer les concentrations corporelles de métaux lourds, car certains métaux lourds ont été détectés en concentrations plus élevées dans la sueur que dans le sang et l’urine. Par exemple, il a été signalé que les concentrations de nickel, de plomb et de chrome dans la sueur étaient 10 à 30 fois supérieures à celles du sang et de l’urine.
RÉFLEXION SUR LE ROACCUTANE
Je connais bien le Roaccutane (Curacné) puisque j’en ai été victime, comme des millions d’autres adolescents à qui ce médicament a été prescrit. Plusieurs actions en justice ont été faites contre ce médicament qui est accusé d’avoir provoqué le suicide de plusieurs adolescents. Mais aussi puissante que l’industrie pharmaceutique sera, il restera toujours en vente avec comme argument principal : aucun lien n’a pu être établi entre le médicament et les suicides. Les adolescents boutonneux sont suicidaires par nature car mal dans leurs peaux disent-ils. Ce n’était pas mon cas du tout ! Aujourd’hui, avec une meilleure compréhension du rôle de la peau comme principal organe éliminatoire, il devient évident que ce médicament est dangereux. Il bloque l’élimination naturelle des toxines par la peau. Son principe actif, l’isotrétinoïne, un dérivé synthétique de la vitamine A, agit en stoppant l’activité des glandes sébacées qui produisent le sébum à la base des poils. En échange d’une peau sans boutons, ce traitement accroît l’accumulation de toxines dans l’organisme, un prix bien lourd à payer.
LE PROTOCOLE DE DÉTOXIFICATION HUBBARD
Principes du programme
Initialement conçu en 1978 pour traiter les résidus de médicaments, le programme de détoxification développé par L. Ron Hubbard a également démontré son efficacité contre d’autres substances toxiques persistantes stockées dans les tissus adipeux. Validé par plusieurs études, ce programme vise à :
- augmenter progressivement la capacité du corps à mobiliser et excréter ces substances : les toxiques sont lipophiles et sont par conséquent souvent stockés dans les graisses ainsi que dans d’autres tissus (os, lysosomes). Ils résistent ainsi à la détoxification et à l’élimination naturelle.
- rétablir un équilibre corporel global et à favoriser la réparation des fonctions biologiques, en associant des doses croissantes de niacine (vitamine B3), de l’exercice aérobie, des séances de sauna à chaleur modérée (2 à 4 heures), des suppléments nutritionnels (antioxydants, électrolytes, huiles polyinsaturées, multivitamines et minéraux). Ces éléments réduisent l’inflammation, la douleur et la fatigue tout en soutenant les processus réparateurs.
Déroulement
Le traitement standard dure environ 33 jours, adapté aux besoins individuels. Les bienfaits incluent une meilleure élimination des toxines, une réduction des symptômes liés à l’exposition aux substances toxiques, et une amélioration globale des fonctions corporelles. Ce programme s’appuie sur des bases scientifiques pour chaque composant. Le programme comprend :
- l’administration de vitamine B3 (niacine) :
Elle agit sur les cellules graisseuses (adipocytes) pour influencer la manière dont elles libèrent les acides gras. Au début, elle ralentit la dégradation des graisses (lipolyse), mais par la suite, elle stimule une libération continue des acides gras stockés²³a,b,c. Cela permet de libérer des substances toxiques qui étaient emprisonnées dans les graisses, comme le montrent les études animales²⁴a,b. Ces toxines sont ensuite transportées dans le sang vers le foie, où elles sont transformées pour être éliminées par les reins ou la transpiration. Ce processus contribue à nettoyer le corps des substances indésirables accumulées.
La niacine augmente les niveaux de NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) et NADPH, coenzymes essentielles pour la biotransformation et l’élimination des toxines²⁵a,b,c. Ces molécules participent à la régénération du glutathion (GSH), un antioxydant crucial pour la détoxification²⁶. Une supplémentation en niacine peut rétablir ces processus, particulièrement en cas de carences causées par des xénobiotiques.
Le NAD et le NADPH participent aussi à de nombreux mécanismes cellulaires, comme la régulation du calcium intracellulaire, la transmission neurale, l’activation immunitaire 25b,²⁷. De plus, le NAD et le NADPH sont impliqués dans des processus essentiels comme la contraction musculaire et la transmission neuronale. Une déplétion causée par des xénobiotiques peut perturber ces fonctions, mais la niacine peut contribuer à rétablir cet équilibre.
La niacine réduit l’inflammation en diminuant la production de cytokines et de radicaux libres²⁸. Cela peut expliquer son effet bénéfique dans la gestion des symptômes inflammatoires, tels que la douleur, observés dans le cadre de programmes de détoxification.
Le NAD, dérivé de la niacine, soutient la réparation de l’ADN endommagé par des toxiques, favorisant ainsi une récupération optimale après une exposition aux xénobiotiques²⁹.
Les xénobiotiques peuvent provoquer une condition appelée pellagre intracellulaire, une forme de dysfonctionnement cellulaire liée à une carence en vitamine B3 (niacine). La pellagre classique, caractérisée par des symptômes tels que dermatite, diarrhée et démence, survient lorsque les niveaux de NAD sont insuffisants. Ce mécanisme a été observé dans des situations comme le SIDA, qui réduit le NAD et la nicotinamide disponibles dans les cellules³⁰. Chez ces patients, des symptômes similaires à ceux de la pellagre, tels que des troubles cognitifs, des éruptions cutanées et des diarrhées non infectieuses, ont été documentés, évoquant une analogie avec les symptômes de la maladie de la guerre du Golfe. Par ailleurs, certains médicaments, comme les agents chimiothérapeutiques (alkylants), l’isoniazide, certaines hydrazines, les antidépresseurs tricycliques et la carbamazépine, peuvent également induire une carence en niacine, augmentant ainsi le risque de pellagre ou de déficits en NAD, essentiels à diverses fonctions cellulaires³¹.
- L’intégration d’exercice physique aérobique
Tous les jours, le programme débute par 20 à 30 minutes d’exercice aérobique, adapté au niveau de forme physique de chaque individu et progressivement intensifié. Cet exercice, qui peut être à faible impact, est effectué juste après la prise de niacine. Il stimule la circulation sanguine dans les graisses et déclenche une libération accrue de lipides stockés environ une heure après l’effort, un processus qui peut durer jusqu’à trois heures³². Il a été démontré que ce mécanisme aide à libérer des toxiques liposolubles, comme les pesticides²⁴a,b et les PCB, accumulées dans les graisses corporelles.
Cependant, les vétérans atteints de la maladie de la guerre du Golfe ont rapporté des réponses variables à l’exercice : les symptômes étaient aggravés pour 35% des malades par l’exercice vigoureux, tandis que c’était le cas pour 18% avec des exercices légers. De plus, 16% des malades ont trouvé l’exercice léger utile³³.
Ainsi, le programme inclut une approche progressive et personnalisée, adaptée à la tolérance de chaque participant.
- L’usage du sauna
La transpiration est stimulée pendant 2,5 à 4,5 heures par jour dans un sauna finlandais bien ventilé³⁴, avec de courtes pauses pour l’hydratation, des douches fraîches³⁵ et un réapprovisionnement en électrolytes si nécessaire pour compenser les pertes.
La température du sauna est modérée, de 60 à 83 °C, ce qui est inférieur à celle utilisée dans les clubs de remise en forme. Le stress thermique augmente la circulation à travers la peau et favorise la transpiration³⁶. La transpiration maximale se produit dans les 15 minutes et la perte de liquide peut atteindre 2 litres par heure chez une personne acclimatée³⁷. La transpiration est médiée par l’hypothalamus et est associée à une augmentation de la noradrénaline³⁸a,b.
Des recherches récentes ont montré que la thérapie par sauna améliore le dysfonctionnement endothélial chez les sujets souffrant d’hypertension, d’hyperlipidémie, de diabète sucré, d’obésité et de tabagisme³⁹.
Le sauna s’est avéré sans danger pour les personnes atteintes d’une maladie coronarienne stable. Il peut réduire la tension artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension et améliorer l’insuffisance cardiaque congestive³⁷’⁴⁰.
L’eau, les électrolytes et les oligo-éléments perdus pendant l’exercice et la transpiration doivent être remplacés de manière appropriée⁴¹a,b.
La transpiration est souvent décrite par le médecin du New York Rescue Workers Detoxification Project comme noire ou colorée pendant le traitement, par exemple dans environ 30% de tous les cas du World Trade Center.
Un rapport de cas publié d’une travailleuse exposée à la suie et à la cendre lors du nettoyage des filtres d’un générateur à mazout a révélé qu’elle exsudait une substance noire huileuse de sa peau pendant 3 semaines pendant le traitement avec le protocole de détoxification du sauna⁴². Cette substance a été analysée ultérieurement et s’est avérée être un terpène à chaîne de 12 carbones.
- Huiles polyinsaturées supplémentaires
Deux cuillères à soupe ou plus d’un mélange pressé à froid d’huiles de noix, d’arachide, de soja et de carthame ainsi que de lécithine comme source de phosphatidylcholine sont fournies quotidiennement. Les huiles de noix et de soja sont riches en acides gras oméga-3, tandis que les huiles de carthame, de soja et d’arachide sont riches en acides gras oméga-6.
Les huiles ont plusieurs bienfaits :
- Les premiers essais sur les animaux et les essais ultérieurs sur l’homme ont amélioré l’excrétion intestinale des toxines lipophiles⁴³a,b. Normalement, ces substances sont susceptibles d’être réabsorbées par le cycle entérohépatique. Les huiles polyinsaturées présentes dans l’intestin peuvent aider à leur évacuation, d’une part en réduisant leur réabsorption par la bile, et d’autre part en améliorant leur passage à travers la paroi intestinale44.
- Les graisses alimentaires peuvent affecter la composition des membranes cellulaires, ce qui influence divers processus biologiques à l’intérieur des cellules. En changeant les types de graisses qui composent les membranes, elles peuvent modifier la fluidité et la fonction des cellules, ce qui peut à son tour influencer des processus comme la signalisation cellulaire et l’absorption de nutriments. Ces changements peuvent avoir des effets sur la santé à long terme, en jouant un rôle dans des processus physiopathologiques comme l’inflammation ou les maladies cardiovasculaires⁴⁵.
- Des études récentes ont montré qu’un repas riche en graisses, en augmentant les niveaux de triglycérides dans le sang, peut aider à déplacer des composés lipophiles comme le DDT (Dichlorodiphényltrichloroéthane), qui sont stockés dans les tissus corporels, vers la circulation sanguine. En d’autres termes, les graisses alimentaires peuvent “libérer” ces toxiques stockés dans les graisses corporelles, ce qui pourrait les rendre plus disponibles pour d’autres processus métaboliques⁴⁶.
Dans les cas où les allergies empêchent l’utilisation du mélange d’huiles indiqué, d’autres peuvent être substituées, notamment l’huile d’olive.
- Micronutriments supplémentaires :
La supplémentation en vitamines, minéraux et électrolytes compense les pertes dues à la transpiration et fournit des quantités plus que suffisantes pour répondre à la demande métabolique accrue ainsi qu’à la protection antioxydante.
Si le régime alimentaire aide à libérer les xénobiotiques, il est important de soutenir le métabolisme en stimulant des enzymes comme celles du cytochrome P450, qui jouent un rôle dans la dégradation des substances chimiques. Toutefois, ces enzymes peuvent aussi augmenter le risque de toxicité en produisant par leurs réactions des radicaux libres. Pour prévenir ces effets nocifs, le corps a besoin d’un système antioxydant efficace, composé d’enzymes, d’antioxydants (comme les vitamines C, E, A) et d’éléments nutritifs essentiels comme le fer, le zinc, le magnésium, le sélénium, le cuivre et le manganèse. Ces éléments doivent être régulièrement réapprovisionnés pour maintenir une protection optimale.
En supposant que le régime mobilise efficacement les xénobiotiques, l’induction des enzymes du cytochrome P450 pourrait potentiellement contribuer à la toxicité chimique. Il est essentiel de se protéger contre les effets toxiques et les espèces réactives de l’oxygène via un système de défense antioxydant entièrement fonctionnel qui comprend des enzymes, des antioxydants et des capteurs de radicaux libres, ainsi que les vitamines antioxydantes C, E et A, et les oligo-éléments fer, zinc, magnésium, sélénium, cuivre et manganèse. Les composants individuels sont utilisés et doivent être réapprovisionnés⁴⁷a,b,c,d.
Les vitamines et minéraux du régime sont administrés selon un programme en cinq étapes basé sur la dose de niacine, qui augmente progressivement.
Résultats sur la charge toxique corporelle
Ce protocole a été testé dans de nombreuses études⁹’⁴⁸a,b,c,d,e. Il a montré des effets bénéfiques sur la réduction des réserves corporelles de polluants organiques persistants (POP) tels que les PCBs, PBBs, dioxines, plusieurs médicaments et pesticides et sur l’amélioration des symptômes cliniques chez les personnes exposées à ces POP. En règle générale, ces études constatent une réduction de 25 à 30 % des niveaux de POP dans les graisses et le sang, qui serait due à l’augmentation de leur élimination par la transpiration.
Ce protocole a été appliqué aux intervenants du World Trade Center du 11 septembre 2011 au cours duquel de nombreux pompiers, ambulanciers et policiers ont développé des maladies liées à une exposition massive à des substances toxiques (mercure, plomb, déchets radionucléaires, dioxines, benzène, PCB, plastiques divers, silicone, etc.). L’étude a conclu que ce protocole a contribué à réduire de manière significative leur taux de composés toxiques et de permettre leur rétablissement⁴⁹. Puis, ce protocole a aussi été appliqué aux vétérans de la guerre du Golfe exposés aux incendies de puits de pétrole⁴⁸e.
Résultats sur l’amélioration des symptômes
Les bénéfices cliniques du protocole Hubbard incluent même des améliorations du QI, des fonctions neurocognitives, de la capacité à travailler, de la douleur, de la fatigue et de la qualité de vie⁵⁰.
Après la désintoxication, les tests de mémoire se sont améliorés. Trails B, un test de performance cognitive et motrice, et les fonctions cognitives mesurées par des dessins en blocs et des figures intégrées se sont également améliorés de manière significative⁴⁸c.
Dans le rapport de 1998 sur l’étude des habitants exposés à Tchernobyl, l’évaluation des états psychosociaux a révélé un changement positif significatif dans l’état psycho-émotionnel des participants au programme. L’anxiété a diminué de 23,48 % à 9,09 %, l’activité et la capacité de travail ont augmenté de 40,9 % à 46,96 % et de 60,24 % à 80,36 %, respectivement. Il a été déclaré que le programme « possède un puissant potentiel psychothérapeutique qui a été associé à une amélioration significative de la santé générale des participants avec une augmentation de l’endurance physique et mentale, du niveau d’activité et de la résistance au stress51 ».
Dans une étude de 2012, le protocole Hubbard a été évalué pour réduire les symptômes des policiers exposés de manière répétée à des substances chimiques, comme la méthamphétamine. Suite à l’intoxication chronique, ces derniers rapportaient des symptômes chroniques impactant leur santé et parfois entraînant une invalidité. À la fin de l’étude, les symptômes chroniques des policiers se sont nettement améliorés, la thérapie a été bien tolérée, avec un taux de réussite de 93 % et des améliorations significatives ont été observées dans la qualité de vie et les fonctions neurologiques52.
L’étude sur les premiers intervenants du World Trade Center, comprenant plus de 900 pompiers, policiers et autres sauveteurs, a montré une amélioration notable de leurs symptômes après un programme de désintoxication. Les participants ont signalé des progrès sur divers symptômes ainsi que sur leur bien-être général (mesuré via l’échelle SF-36). Cette cohorte présente des similitudes avec celle des vétérans de la guerre du Golfe, car les deux groupes ont été exposés à des produits chimiques complexes, entraînant des effets chroniques. Bien que les problèmes respiratoires aient été les plus évidents à cause de l’inhalation de fumées et de poussières, d’autres systèmes corporels comme le neurocognitif, le musculo-squelettique et l’immunitaire ont également été affectés, montrant des symptômes persistants chez certains des plus exposés53.
LES AVANTAGES EN PLUS DES INFRAROUGES
Comme nous l’avons vu, la peau est capable d’éliminer de très nombreuses substances toxiques pour nous. Plus de doute, le sauna est très efficace. Mais qu’apportent en plus les infrarouges à un sauna ? Beaucoup d’autres choses !
Le Dr Toshiko Yamazaki, spécialiste de l’infrarouge lointain (IRL), a mené des recherches approfondies sur ses applications thérapeutiques dans sa clinique au Japon. Dans son ouvrage The Science of Far Infrared Ray Therapy, elle explique comment les ondes IRL contribuent à améliorer la santé en éliminant les toxines du corps :
« L’une des raisons pour lesquelles l’IRL a des résultats bénéfiques dans une variété de maladies est la capacité des ondes IRL à éliminer les toxines qui sont souvent au cœur de nombreux problèmes de santé. […] Les toxines de notre corps apparaissent dans l’eau sous forme de mottes ou de globules. La circulation sanguine devient bloquée et l’énergie cellulaire altérée là où ces toxines s’accumulent.[…] Cependant, lorsque l’énergie de l’IRL est appliquée à des molécules d’eau contenant des toxines, l’eau commence à vibrer, libérant les gaz encapsulés et d’autres matières toxiques dans la circulation sanguine où ils sont éliminés naturellement par le processus de détoxication normal du corps ».
Le Dr Yamazaki rapporte des améliorations dans diverses pathologies, telles que les affections respiratoires, les pathologies inflammatoires et auto-immunes, les douleurs, les troubles circulatoires, les problèmes dermatologiques, les maladies systémiques.
En effet, les molécules qui absorbent les rayons infrarouges sont principalement l’eau car elles sont les plus abondantes, mais les protéines et les lipides peuvent également être impliqués. La façon dont l’eau se regroupe (agrégats) et sa température influencent fortement la manière dont elle absorbe ces rayons. Ces vibrations générées par les IRL peuvent activer des molécules d’eau et renforcer les liaisons entre elles, mais elles peuvent aussi modifier des macromolécules comme les protéines, parfois en les “dénaturant” (changement de structure). Cela entraîne des changements subtils dans les protéines essentielles comme les enzymes et les récepteurs.
De plus, les rayons infrarouges ont des effets sur le calcium intracellulaire (Ca²⁺), une molécule clé pour la communication cellulaire. Ces rayons peuvent augmenter les niveaux de Ca²⁺ à l’intérieur des cellules, activant des processus importants, notamment via des protéines comme la calmoduline (CaM) et des enzymes comme la CaMKII, impliquées dans de nombreuses fonctions biologiques. Ainsi, les rayons infrarouges influencent le corps humain à un niveau moléculaire et cellulaire, avec des effets potentiellement bénéfiques sur la structure et le fonctionnement des protéines et des signaux cellulaires.
- Propriétés anti-inflammatoires : ils peuvent réguler les taux de cytokines pro- et anti-inflammatoires pour exercer des effets anti-inflammatoires.
- Stress antioxydant : ils induisent un stress antioxydant et améliorent l’activité antioxydante.
- Amélioration de la fonction mitochondriale : ils rétablissent la fonction mitochondriale. Dans les muscles squelettiques, ils favorisent la production de nouvelles mitochondries et la gestion du glucose, ce qui pourrait être bénéfique dans des contextes de carence énergétique, comme le diabète.
- Revitalisation : Le biochimiste Gilbert Ling et ensuite le docteur en ingénierie biomédicale Gerald Pollack ont révélé que l’eau dans le corps était majoritairement sous une forme qui n’est ni liquide, ni solide ni gazeux, mais dans un quatrième état de l’eau, jouant un rôle central dans notre santé et notre énergie. Cette eau est appelée eau EZ (pour Exclusion Zone Water) car elle fait l’interface entre l’eau liquide et des membranes cellulaires et toute substance hydrophile. La plupart de l’eau présente dans nos cellules et tissus est sous cette forme EZ. En séparant les charges positives et négatives, l’eau EZ agit comme une petite batterie, fournissant de l’énergie aux cellules pour leurs fonctions. Tout objet ou être vivant ayant une température supérieure à 0°K émet des rayonnements lumineux infrarouge et c’est cette énergie présente absolument partout qui construit les EZ. Ainsi, les rayons infrarouges, provenant de la lumière solaire ou d’autres sources, sont essentiels pour la formation et l’expansion de l’eau EZ. Certains scientifiques vont même jusqu’à postuler que la principale centrale d’énergie de la cellule pourrait être cette eau EZ chargée par la lumière environnante, et non les mitochondries.
- Augmentation de l’autophagie : les IRL protègent les cellules en activant des mécanismes d’autophagie qui éliminent les protéines toxiques.
- Anti-diabète : ils agissent sur les cellules bêta du pancréas en empêchant leur mort, en favorisant la sécrétion d’insuline et en activant des voies de régulation comme Sirt1.
- Réparation et régénération vasculaire : ils stimulent la formation de nouveaux vaisseaux (angiogenèse) en activant des mécanismes cellulaires complexes impliquant des protéines comme VEGF (qui favorise la croissance des vaisseaux) et HIF-1α (un régulateur de l’oxygénation). Cependant, l’IRL peut avoir des effets opposés selon le contexte. Parfois, il inhibe la formation de nouveaux vaisseaux en régulant des protéines comme p53 et la clusterine sécrétoire (sCLU), ce qui peut être bénéfique dans certaines conditions pathologiques où une angiogenèse excessive est indésirable.
- Meilleure circulation sanguine : ils améliorent également la circulation en augmentant la production de NO (oxyde nitrique) et l’activation de l’eNOS, deux éléments essentiels à la dilatation des vaisseaux. Cela permet un meilleur flux sanguin et une meilleure oxygénation des tissus. Dans certains cas, il peut aussi prévenir des problèmes comme le rétrécissement des vaisseaux après une lésion.
- Amélioration du microbiote intestinal : ils favorisent des changements positifs dans le microbiote intestinal, notamment en stimulant la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC), très bénéfiques pour la santé. Ces AGCC activent des récepteurs spécifiques (GPCR) dans la muqueuse intestinale, renforçant ainsi la fonction intestinale.
- Impact sur la différenciation cellulaire : ils réduisent la formation de cellules graisseuses en influençant des processus non liés à la chaleur, notamment via l’activation d’enzymes (PP2B) et de canaux spécifiques (TRPV2) qui augmentent les niveaux de calcium dans les cellules. Parallèlement, ils favorisent la formation de cellules osseuses dans les cellules souches, ce qui pourrait être utile dans le cadre de traitements pour les maladies osseuses.
- Régénération nerveuse : ils aident également à régénérer les nerfs de manière dose-dépendante. Dans des modèles cellulaires, ils stimulent la croissance des neurites (prolongements des cellules nerveuses) en activant une protéine clé (AKT1).
On reconnaît que le traitement par infrarouges est prometteur dans plusieurs types de maladies : les maladies inflammatoires, les maladies nerveuses, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’insuffisance rénale chronique, les maladies liées à l’angiogenèse, les maladies orthopédiques. Mais le mécanisme d’action précis des rayons infrarouges n’a pas été entièrement élucidé. Les divers effets biologiques de ces rayonnements interagissent de manière complexe et contribuent de manière synergique aux résultats thérapeutiques dans un large éventail de maladies.
CONCLUSION
La méthode d’élimination par le sauna est documentée. Ces observations montrent que la transpiration induite par le sauna infrarouge peut faciliter l’élimination de métaux lourds et d’autres toxiques stockés dans les tissus corporels, même lorsque ces substances ne sont pas détectables dans le sang ou l’urine. En résumé, la thérapie par la sauna apporte :
- Des effets comparables à ceux d’un exercice aérobique modéré à intense avec une redistribution de 50 à 70 % du flux sanguin du tronc vers la peau pour faciliter la transpiration. La fréquence cardiaque augmente jusqu’à 150 battements par minute, ce qui correspond à un exercice physique d’intensité modérée. Le débit cardiaque (qui est une mesure de la quantité de travail que le cœur effectue en réponse au besoin d’oxygène du corps) augmente de 60 à 70 %. Immédiatement après l’utilisation du sauna, la tension artérielle et la fréquence cardiaque au repos sont inférieures à la valeur de base, comme lors d’une activité physique.
- Une mobilisation des toxiques stockés dans les graisses, surtout lorsqu’il est accompagné d’un régime alimentaire adapté.
- Une réduction de la charge toxique corporelle et des symptômes associés.
- Une élimination des métaux lourds sans nécessiter l’utilisation de chélateurs naturels ou synthétiques.
- Un soulagement du foie en réduisant l’action de solubiliser des substances lipophiles dans l’eau.
- Un allègement de l’ensemble des émonctoires, puisque les toxines éliminées par la peau ne nécessitent pas d’être traitées par d’autres organes.
Le sauna infrarouge est particulièrement adapté aux personnes qui ne peuvent ou ne souhaitent pas pratiquer d’exercice physique. Cependant, lorsqu’il est combiné à un programme d’exercice et à un régime alimentaire adapté, les résultats sont encore plus significatifs.
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