IMMUNITÉ COLLECTIVE : FAUT-IL VACCINER TOUT LE MONDE ? 
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IMMUNITÉ COLLECTIVE : FAUT-IL VACCINER TOUT LE MONDE ? 

Thierry Casasnovas
L'ÉQUIPE RGNR
13/02/2024
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C’est un argument que nous entendons régulièrement : oui, il y a des effets indésirables, mais nous devons vacciner un maximum de personnes dans l’intérêt général car « les non-vaccinés font prendre des risques aux vaccinés, aux jeunes bébés non encore vaccinés et aux personnes immuno déprimées... ». Cet argument est surprenant, car comment les non-vaccinés pourraient-ils mettre en danger les vaccinés, puisque ces derniers sont censés être immunisés ? Et est-ce que la vaccination de masse protège vraiment les personnes les plus à risque ? Ces deux questions sont essentielles car elles sont au cœur de toutes les politiques de contrainte et de chantage autour de la vaccination. 

QU’EST-CE QUE L’IMMUNITÉ COLLECTIVE ?

Le principe de l’immunité collective (ou immunité de groupe) tel que développé actuellement postule qu’il faut 95 % de couverture vaccinale pour que les maladies soient éradiquées ou contrôlées. Ainsi l’obligation vaccinale se justifie par le fait que seule une vaccination généralisée de la population permettrait d’atteindre l’immunité collective, nécessaire au blocage complet et à l’éradication du virus. Dans cette logique, si nous n’avons pas 95% de vaccinés, le virus continuerait de circuler avec des conséquences potentiellement désastreuses, en particulier pour les nourrissons, les personnes immunodéprimées et 'gées. C'est au nom de cette immunité collective qu’une pression est exercée sur les populations pour que chaque individu soit vacciné : c’est le concept de la vaccination altruiste.

L'immunité collective n'est pas un principe immunologique (ce n’est pas une réalité biologique du système immunitaire), mais plutôt une construction épidémiologique (issue de l’analyse statistique des épidémies), qui prédit théoriquement un contrôle réussi de la maladie lorsqu'un certain pourcentage pré-calculé de la population est immunisé contre la maladie. Ce concept est apparu en s'appuyant sur le travail méticuleux du Dr Hedrich, qui a documenté les taux annuels d'attaque de rougeole par rapport à la proportion de personnes naturellement immunisées dans les années 1900-1930. Fort de ces analyses, le service de santé publique des États-Unis avait annoncé en 1967 son intention d'éradiquer rapidement la rougeole aux États-Unis pendant l'hiver en vaccinant un nombre suffisant d'enfants n’ayant pas encore contracté la rougeole naturellement ¹. La vaccination de masse a été mise en œuvre, mais l'effet d'immunité collective attendu ne s'est pas matérialisé et les épidémies de rougeole ne se sont pas arrêtées en 1967. 

Or les prévisions de Hedrich avaient été réalisées sur la base d’une immunisation naturelle, et non pas vaccinale, qui est bien différente de la deuxième comme nous l’avons vu précédemment. Hedrich a pu observer que si 95% de la population a rencontré le virus et développé une immunité naturelle, alors le virus cesse de circuler. Tout le reste est spéculation et ne s’applique pas à l’immunité partielle et transitoire issue de l’acte vaccinal. L’erreur est donc de penser que les résultats obtenus avec l’immunisation naturelle peuvent être reproduits à l’identique par des campagnes de vaccination. À titre d’exemple, une étude datant de 1989² a démontré que les niveaux moyens à élevés d’anticorps chez les personnes ayant expérimenté une infection naturelle récente ont été associés à un taux d’infection faible (9 %) alors qu’un niveau similaire d’anticorps produits en réaction à un vaccin a été associé à un taux d’infection sensiblement supérieur (23 %). Encore une fois, nous pouvons constater que l’immunité ne se réduit pas aux anticorps et que l’immunité vaccinale n’est pas comparable à l’immunité naturelle. 

FAUT-IL VACCINER MASSIVEMENT POUR PROTÉGER LES PERSONNES À RISQUE NON-VACCINÉES ?

Dès lors, le concept d'immunité collective a été invoqué pour justifier l'idée de vacciner les enfants contre une maladie bénigne, et ce afin de protéger un segment vulnérable non-vacciné de la population. Prenons par exemple la rubéole qui n'est pas dangereuse pour les enfants, mais qui peut constituer un danger sérieux au cours du 1er trimestre pour les femmes enceintes n’ayant pas été immunisées avant la grossesse, en augmentant le risque d’anomalies du développement fœtal (rubéole congénitale). Or, la vaccination avec un vaccin viral vivant atténué, comme le vaccin contre la rubéole, est contre-indiquée pendant la grossesse. Afin de protéger les futures mamans non-vaccinées du risque de rubéole congénitale, des enfants du primaire ont été vaccinés en masse contre la rubéole en 1970 à Casper (Wyoming). Ironiquement, neuf mois après cette campagne de vaccination locale, une épidémie de rubéole a frappé Casper. L'effet d'immunité collective ne s'est pas matérialisé et l'épidémie a impliqué plus d'un millier de cas en touchant plusieurs femmes enceintes. Les auteurs perplexes de l'étude décrivant cette épidémie ont conclu que « le concept selon lequel un groupe hautement vacciné d'enfants prépubères empêchera la propagation de la rubéole dans le reste de la communauté n'a pas toujours été démontré par cette épidémie »³. Une publication de Poland & Jacobson fait même état de 18 épidémies de rougeole différentes en Amérique du Nord, se produisant dans des populations scolaires ayant une couverture vaccinale très élevée contre la rougeole (71 % à 99,8 %)⁴. Dans ces épidémies, les enfants vaccinés représentaient 30 à 100 % des cas de rougeole. De nombreuses autres épidémies similaires, survenues après 1994, peuvent être consultées en recherchant la littérature épidémiologique.

UNE QUESTION DE DOSE POUR ASSURER L’IMMUNITÉ COLLECTIVE ?

Avant les années 1990, il était admis que le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) était efficace une vie durant. À cette époque, une seule dose du vaccin ROR figurait sur le calendrier des enfants en Amérique du Nord. En conséquence, l'apparition fréquente d'épidémies de rougeole dans les communautés hautement vaccinées a été imputée par l'établissement médical à cette dose unique. Le deuxième vaccin ROR a alors été introduit aux États-Unis et au Canada dans les années 1990. En 2002, on a constaté l'élimination du virus endémique de la rougeole d'Amérique du Nord en 2002. Pourtant, en 2011, une épidémie de rougeole - et la plus importante de l'ère post-élimination - a frappé une communauté du Québec, au Canada, avec 95 à 97 % de double vaccinés contre la rougeole⁵. Si la double vaccination n'est pas suffisante pour corriger ces échecs vaccinaux présumés et assurer l'immunité collective insaisissable, devrions-nous alors nous attendre à une stratégie de vaccination ROR triple (ou, peut-être, quadruple) ? Ou devrions-nous plutôt réexaminer le concept d'immunité collective lui-même ? 

L’IMMUNITÉ COLLECTIVE EST-ELLE RÉALISABLE ?

Pour justifier la mise en place d’une couverture vaccinale massive, encore faut-il que cette mise en place soit réalisable. Nous n'avons jamais été près d'atteindre l'immunité collective gr'ce à la vaccination, et nous ne le ferons jamais parce qu’elle demande la réalisation de plusieurs facteurs qui n’ont jamais encore été atteints : des vaccins suffisamment puissants pour empêcher la maladie chez tout le monde, des vaccins qui procurent une immunisation durable, et un taux de vaccination élevé aussi bien chez les adultes que chez les enfants.

Des vaccins qui empêchent la maladie chez tous les vaccinés 

Nous confondons couverture vaccinale optimale de 95% avec protection vaccinale de 95% de la vaccination. Le premier n’induit pas systématiquement le deuxième. En effet, rappelons que lorsqu’un vaccin est mis au point, l’industriel s’assure que la concentration en substances antigéniques présente dans le vaccin permet une production suffisante d’anticorps. Lorsque ce n’est pas le cas, il ajoute un adjuvant qui stimule cette production insuffisante. Mais parfois, une seule injection peut ne pas suffire pour obtenir des niveaux d’anticorps jugés suffisants pour protéger de la maladie. Et même lorsque le niveau est suffisant, la présence d’anticorps n’est pas non plus synonyme d’efficacité clinique réelle du vaccin comme nous l’avons vu précédemment car il arrive que les vaccinés contractent la maladie en manifestant tous les symptômes. Pour rappel, on considère qu’il y a maladie si la personne manifeste des symptômes. Enfin, de manière générale, chaque individu étant différent, ayant un terrain différent, va réagir différemment à un vaccin : si certains vont réagir favorablement, d’autres ne vont pas y répondre, et d’autres vont mal réagir en contractant une forme plus dangereuse de la maladie. Et c’est le cas pour chaque vaccin existant. Par conséquent, garantir que les vaccins sont efficaces réellement en assurant une protection vaccinale chez toutes les personnes vaccinées est impossible à réaliser. 

Des vaccins qui assurent une protection durable

Le professeur Russell Blaylock disait : « Quand j'étais à la faculté de médecine, on nous a appris que tous les vaccins infantiles durent toute une vie. Cette pensée existait depuis plus de 70 ans. Ce n'est que relativement récemment qu'on a découvert que la plupart de ces vaccins perdaient leur efficacité 2 à 10 ans après avoir été administrés. Cela signifie qu'au moins la moitié de la population, c'est-à-dire les baby-boomers, n'ont eu aucune immunité induite par la vaccination contre aucune de ces maladies pour lesquelles ils avaient été vaccinés très tôt dans la vie. Essentiellement, au moins 50 % ou plus de la population n'a pas été protégée pendant des décennies. Si nous écoutons les annonces actuelles, nous risquons tous de voir des épidémies massives réapparaître si le taux de vaccination tombe en dessous de 95 %. Pourtant, nous avons tous vécu pendant au moins 30 à 40 ans avec 50 % ou moins de la population ayant une protection vaccinale. C'est-à-dire que l'immunité collective n'a pas existé dans ce pays depuis de nombreuses décennies et qu'aucune résurgence d'épidémie ne s'est produite. L'immunité collective induite par la vaccination est un mensonge utilisé pour effrayer les médecins, les responsables de la santé publique, d'autres membres du personnel médical et le public afin qu'ils acceptent les vaccinations. »

Non les vaccinations ne confèrent pas une immunité à vie puisque de nombreux vaccins « faiblissent ou déclinent » (ce qui signifie que nous perdons la protection qu'ils nous ont fournie) en moins de dix ans. Un jeune de dix-huit ans qui a reçu son dernier vaccin contre l'hépatite B à 4 ans n’a probablement plus de protection contre l'hépatite B. Ainsi, le vrai taux de protection vaccinale dans notre société, en raison du phénomène de déclin vaccinal, est certainement bien inférieure à 50 %, il suffit de regarder la « Durée de protection » fournie par certains vaccins classiques⁶ : 

  • Coqueluche : 4 à 6 ans, 
  • Diphtérie : 10 ans, 
  • Tétanos : environ 20 ans,
  • Oreillons : 10 ans, 
  • Pneumocoque : 4-5 ans, 
  • Papillomavirus : 5-8 ans. 

Ces chiffres sont sujets à forte variabilité selon les organismes. Ainsi, il est conclu dans une étude portant sur une épidémie de coqueluche en 2012 dans l'État de Washington que la protection du vaccin contre la coqueluche disparaît en 2 à 4 ans. Le manque de protection à long terme après la vaccination pourrait contribuer à l’augmentation de la coqueluche parmi les adolescents⁷.

Un taux élevé de vaccination aussi bien chez des adultes que chez les enfants

Si pour la majorité des vaccins, la protection n’est pas durable, il faut dès lors vacciner en masse les adultes. Or les taux de vaccination des adultes ont été et restent terriblement bas, comme l'explique l'enquête du CDC de 2016 (Couverture vaccinale chez les adultes aux États-Unis, National Health Interview Survey), Il semble que les taux de vaccination des adultes pour la plupart des vaccins soient inférieurs à 50 %. Qui parmi nous a reçu des vaccins après son adolescence ? Comment obtenir alors une « immunité collective » si moins de la moitié des adultes sont vaccinés ? Faisons quelques hypothèses. Supposons que le taux de vaccination des enfants (18 ans et moins) soit de 100 %, ce qui n'est pas le cas, c'est donc une hypothèse prudente. Supposons également que le taux global de vaccination des adultes soit de 50 %, ce qui n'est pas si élevé, c'est donc aussi un chiffre prudent. Si nous associons ces deux valeurs, en sachant que les enfants de 18 ans et moins représentent 24 % de la population américaine : (24 % x 100 %) + (76 % x 50 %) = 62 %. Ainsi, le taux de vaccination « collectif » réel dans cet exemple est de 62 %, et c'est probablement un chiffre élevé. Actuellement, le nombre réel aux États-Unis est probablement plus proche de 60 % voire moins. Très loin des seuils d'immunité collective. Alors si seulement 50 % de la population américaine est vaccinée, où sont les épidémies ? 

QUI MET EN DANGER QUI ? 

Dans l’article précédent consacré aux variants, nous avons vu que les vaccins (qui exercent une pression sélective) peuvent amener une sélection des virus plus virulents, limitant fortement les avantages de la vaccination et exposant les individus non-vaccinés à des risques plus grands⁸. Cette question des variants devrait à elle seule nous faire reconsidérer notre appréciation immédiate selon laquelle ce sont les non-vaccinés qui mettent en danger les individus vaccinés Mais plus remarquable encore, c’est la spécificité de certains variants qui vont venir toucher une partie de la population plus fragile, l’inverse de l’effet escompté de la vaccination. Par exemple, l’introduction d’un vaccin contre Haemophilus influenzae de type b (Hib) a abouti à une réduction impressionnante de la maladie Hib. Cependant, l’incidence en forte croissance de H. influenzae autre que Hib a été signalée. Il a été constaté une augmentation importante, sur le plan statistique, de l’incidence de variants non typable (variants autres que le type a ou le type b) principalement chez les individus de plus de 60 ans⁹. En clair, la vaccination a favorisé l'émergence de variants touchant spécifiquement les personnes 'gées. C’est loin d’être le seul exemple, comme en témoigne le programme de vaccination infantile contre le pneumocoque, lancé en Colombie en 2003. Une étude scientifique a été consacrée à cette campagne et elle conclut « Cependant, les gains de réduction de maladie ont été compensées par les augmentations des sérotypes de remplacement, notamment dans le groupe des plus de 65 ans »¹⁰.

Un dernier point est à considérer dans cette réflexion : celui de la charge virale présente dans l’expiration des personnes vaccinées. Il est en effet notoire qu’une personne ayant été traitée par l’injection d’une forme virale même atténuée va porter dans sa respiration ce même virus touchant ainsi tout son entourage. Une étude portant sur le vaccin contre la grippe saisonnière nous fournit même le chiffre de 6,3 fois plus d’excrétion aérosol parmi les personnes vaccinées durant la saison actuelle et la saison précédente par rapport aux personnes n’ayant reçu aucun vaccin durant ces deux saisons¹¹. De la même manière l’analyse des selles d’enfants vaccinés avec le vaccin antirotavirus montre une très forte élimination virale dans les selles de ces enfants entre le quatrième et le septième jour après l’injection¹². Les virus injectés sont éliminés par l’émonctoire du côlon, il est fort probable que ce soit exactement la même chose par l’urine (émonctoire rénal) et par l’expiration (émonctoire pulmonaire). 

LA VÉRITABLE IMMUNITÉ COLLECTIVE

Dans l’observation de départ de l'immunité collective, la protection de la population dans son ensemble n'a lieu que si les personnes contractent naturellement les infections. La raison en est que l'immunité acquise naturellement dure toute la vie et qu’elle est à large spectre (hétérosubtypique), incluant donc les mutations du virus. C’est facilement compréhensible si l'on se réfère à la théorie du virus utile qui nous dit qu’un virus est porteur d’une information utile à l’espèce et donc, que tant qu’il n’aura pas circulé dans une part importante de la population, il ne disparaîtra pas. Le terme de protection de la population ci-dessus est même inapproprié. En fait, le virus s’arrête naturellement de circuler quand l’information qu’il a apportée a fait son travail. Les partisans du vaccin ont appliqué le concept d’immunité collective à la vaccination, mais c’est un sophisme, car l’immunité acquise suite à une vaccination n’a rien à voir avec l’immunité naturelle. L'immunité induite par le vaccin ne dure qu'une période relativement courte, de 2 à 10 ans au plus, elle est à spectre réduit. Conséquences : elle n'inclut pas les mutations du virus et elle n’implique qu’une part congrue du système immunitaire du corps. Augmenter les doses et les rappels comme cela est suggéré actuellement ne permettra pas de résoudre le problème car la véritable immunité de groupe n’arrive que lorsqu'une partie importante de la population aura rencontré ce virus et que ce dernier aura fait son travail ! Faut-il chercher à bloquer la circulation d’un virus ou plutôt à augmenter les niveaux de santé de la population afin de favoriser les expressions faiblement symptomatiques ou asymptomatiques associées à celui-ci ? 


TOUS LES VACCINS NE SONT PAS ALTRUISTES

Un vaccin dit altruiste est un vaccin qui assure une protection communautaire, c’est-à-dire qu’en se vaccinant on se protège non seulement soi mais aussi les autres en empêchant la transmission de la maladies aux personnes fragiles qui ne peuvent pas se faire vacciner. Pourtant, plusieurs vaccins ne le sont pas. Par exemple, le vaccin contre la diphtérie et le tétanos n’empêchent pas la transmission de la bactérie puisque le vaccin cible la toxine sécrétée par la bactérie responsable de la maladie, il immunise donc contre les symptômes mais n’empêchent pas l’infection et la transmission de la maladie. Or jusqu’en 2018, le seul vaccin obligatoire pour les nourrissons était le trivalent DTP (Diphtérie-Tétanos-Polio). Parmi les vaccins non altruistes, on peut aussi citer le vaccin BCG contre la tuberculose, le vaccin acellulaire contre la coqueluche, le vaccin de sous-unité contre l’hépatite B, les vaccins conjugués contre le pneumocoque, le méningocoque et l’Haemophilus influenzae… Or depuis 2018, parmi les 11 vaccins obligatoires, on trouve pourtant l’hexavalent DTC-HepB-P-Hib (diphtérie, tétanos, coqueluche, l'hépatite B, poliomyélite et l'Haemophilus influenzae type b), et les vaccins PnC (pneumocoque) et MnC (méningocoque).



Sources :

¹ Source : Epidemiologic basis for eradication of measles in 1967, 1967 (Sencer, Dull, Langmuir)

² Source : Natural or vaccine-induced antibody as a predictor of immunity in the face of natural challenge with influenza viruses, 1989 (Davies, Grilli)

³ Source : Failure of rubella herd immunity during an epidemic, 1973 (Klock, Rachelefsky)

⁴ Source : Failure to reach the goal of measles elimination. Apparent paradox of measles infections in immunized persons, 1994 (Poland, Jacobson)

⁵ Source : Largest Measles Epidemic in North America in a Decade—Quebec, Canada, 2011: Contribution of Susceptibility, Serendipity, and Superspreading Events, 2013 (Gaston De Serres et al.)

⁶ Source : Efficacy and effectiveness, The immunisation Advisory Center 

⁷ Source : Tdap vaccine effectiveness in adolescents during the 2012 Washington State pertussis epidemic, 2015 (Acosta et al.) 

⁸ Source : Virulence evolution in response to vaccination: the case of malaria, 2008 (Mackinnon, Gandon, Read)

⁹ Source : Invasive disease caused by Haemophilus influenzae in Sweden 1997-2009; evidence of increasing incidence and clinical burden of non-type b strains, 2011 (Resman et al.)

¹⁰ Source : The epidemiology of invasive pneumococcal disease in British Columbia following implementation of an infant immunization program: increases in herd immunity and replacement disease, 2012 (Sahni et al.)

¹¹Source : Infectious virus in exhaled breath of symptomatic seasonal influenza cases from a college community, 2018 (Yan, Grantham et al.) 

¹² Source : Comparison of virus shedding after lived attenuated and pentavalent reassortant rotavirus vaccine, 2014 (Hsieh et al.) 

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